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3 min

Comment Guy Bourdin a révolutionné la photographie de mode

par Anne-Sophie Valentin

Publié le 4 avril 2016 à 14h27
Mis à jour le 4 avril 2016 à 14h27

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En 150 clichés, mélange d’oeuvres inédites et mythiques, l’exposition “Guy Bourdin : The Portraits” montre comment le photographe français a bousculé les codes de la photo de mode. A voir au Studio des Acacias.  Cadrages audacieux, femmes dénudées, mises en scène surréalistes…  Avec Helmut Newton et Richard Avedon, Guy Bourdin fait partie de ceux qui […]

En 150 clichés, mélange d’oeuvres inédites et mythiques, l’exposition « Guy Bourdin : The Portraits » montre comment le photographe français a bousculé les codes de la photo de mode. A voir au Studio des Acacias. 

Cadrages audacieux, femmes dénudées, mises en scène surréalistes…  Avec Helmut Newton et Richard Avedon, Guy Bourdin fait partie de ceux qui ont renouvelé la photographie de mode. Il y a un avant et un après cet artiste français disparu en 1991. Pour s’en convaincre, il suffit d’aller jeter un oeil à « Guy Bourdin : The Portraits », retrospective que lui consacre le Studio des Acacias. Sur trois étages, sont répartis 150 clichés, assemblage d’oeuvres inconnues et emblématiques, sélectionnés par Shelly Verthime, historienne et spécialiste de Bourdin. Y sont également présentés ses films en super 8, sorte de making-off de ses shootings.

Troublante sensualité

Dès le rez-de-chaussée, Bourdin apparaît comme un avant-gardiste. Ses photos de mode les plus connues, pour la plupart parues dans Vogue France dans les années 70, montrent que le porno chic des années 2000 n’a rien de novateur. Troublantes, elles exposent ce qu’on a longtemps voulu cacher, le plaisir féminin. Un plaisir qui a le droit d’être solitaire : une femme s’excite grâce au fil du téléphone qui vient lui caresser le sexe, tandis qu’une autre prend son pied en se caressant le pistil-téton. Le lesbianisme, encore tabou à l’époque, est déjà abordé. Notamment via un cliché magnifique sur lequel les lèvres de deux models semblent vouloir se rapprocher.

Cette sensualité peut nous paraître naturelle aujourd’hui, mais « il faut avoir conscience qu’elle a pu choquer à l’époque », rapporte Shelly Verthime. Il a fallu l’intervention d’une autre indocile, Edmonde Charles-Roux, rédactrice en chef de Vogue, pour que l’art de Guy Bourdin trouve sa place dans la mode. A part le magazine français, il a collaboré avec Linea Italiana, mais aussi de grandes marques telles que Chloé, Chanel, Versace…

Surréalisme intrigant 

En plus du sexe, le photographe a imposé aux photos de pub une esthétique surréaliste, acquise en travaillant au début des années 50 pour l’artiste Man Ray. Là encore, le parti pris est audacieux. Au deuxième étage est exposée la fameuse campagne du chausseur Charles Jourdan, « Walking Legs », pour laquelle Bourdin a eu carte blanche en 1979. Il décide alors de ne mettre en scène que des demi-jambes de mannequins parées d’escarpins. Ces parties du corps, que l’on imagine appartenir à une femme, courent, posent sur le ponton d’une gare… Le résultat est bluffant de réalisme – rappelons que l’artiste ne retouchait aucune de ses photos. Mais aussi intrigant. Pourquoi choisir d’estropier ce mannequin ? Etait-ce une manière de dénoncer avant l’heure l’objectivation à laquelle sont souvent réduites les femmes ? Ou la violence dont elles sont victimes  ?

Mannequin décentré

Le spectateur en vient à oublier qu’il s’agit d’une pub pour chaussure. « Bourdin privilégiait la narration à la beauté », à la mise en avant du produit, rappelle Shelly Verthime. « Pour chaque photo, il se racontait une histoire et voulait que celui qui regarde en imagine une également. » Si ce procédé narratif emprunté au cinéma est à l’époque subversif, il est aujourd’hui largement utilisé par les photographes de mode comme David La Chapelle ou Mert Alas et Marcus Piggott.

Bourdin est aussi le premier à déconstruire le cadrage classique, au sein duquel le mannequin apparaît centré et en pied. Lui, il coupe les têtes et les membres des models, les met en arrière plan pour laisser place à l’architecture. Cassant au passage les stéréotypes de la perfection. « Cette idée lui est venue dès les années 50, bien avant d’être connu. Alors qu’il n’avait que 20 ans, il prenait ses clichés et les découpait pour tester de nouveaux cadrages ». L’historienne a retrouvé ses expérimentations dans un carton. Encore jamais montrées, elles sont visibles au premier étage du Studio.

Il s’agit en quelque sorte d’un retour aux sources. Puisque le photographe a réalisé plusieurs de ses séries au Studio des Acacias, connu à l’époque pour avoir accueilli de grands noms de la scène photographique, comme Irving Penn ou Richard Avedon. Relancé en 2014 par le publicitaire et homme de médias français Paul-Emmanuel Reiffers, le lieu est dédié aujourd’hui aux artistes contemporains.

« Guy Bourdin : The Portraits », jusqu’au 30 avril, au Studio des Acacias, 30 rue des Acacias, 75017 Paris. 

Photo : © The Guy Bourdin Estate 2016 / Courtesy of Louise Alexander Gallery

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Si l’univers de Guy Bourdin et sa manière de révolutionner la photographie de mode vous a captivé, vous pourriez également être intéressé par une exploration plus large de l’art et de la photographie. Découvrez les événements culturels à ne pas manquer avec Le top 5 des expos de la semaine, ou plongez dans une autre sélection avec une perspective différente dans Le top 5 des expos de la semaine. Pour ceux qui souhaitent approfondir leur compréhension de la photographie de mode, l’article Mode de la photo de mode pourrait offrir des insights précieux. Ne manquez pas non plus une autre sélection d’expositions avec Le top 5 des expos de la semaine. Enfin, pour une expérience artistique unique, l’article L’exposition Cindy Sherman : récit d’une expérience vous propose une immersion dans l’univers de cette artiste influente.

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