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3 min

A la 15e Biennale de Lyon, l’art d’une production locale 

par Ingrid Luquet-Gad

Publié le 4 octobre 2019 à 17h53
Mis à jour le 17 mars 2021 à 17h49

Courtesy de l’artiste (Blaise Adilon)

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La 15e Biennale d’art contemporain de Lyon tente de répondre au scénario universel de la désindustrialisation avec une production artistique in situ. Sa réussite réside dans l’expérimentation plus que dans le résultat.

Les rails et les poulies quadrillent l’espace, les câbles se tordent comme des nœuds de vipères, les sols suintent et les plafonds rouillent. Les panneaux de signalisation témoignent de l’usage passé du lieu, les murs graffés, eux, de son abandon récent.

En 2015, la production des usines FagorBrandt a dû être délocalisée en Pologne, laissant sur le carreau des centaines d’ouvriers. Lorsque les artistes invités à participer à l’exposition le visitent, ils le trouvent en l’état. Leurs œuvres, leur expliquent les curateurs, seront produites en collaboration avec des entreprises, associations et universités de la région lyonnaise.

Dans les quatre halles de l’usine qui les accueilleront, aucune cloison ne sera construite. Un grand nombre de ces artistes sont jeunes et la plupart n’ont pas encore exposé en Europe. Voilà le parti pris d’une biennale qui, pour une fois, se laisse facilement résumer.

Sept commissaires issus du Palais de Tokyo

La 15e Biennale d’art contemporain de Lyon est une biennale de production. C’est le cas de 90 % des œuvres, contre une petite moitié à peine lors des précédentes éditions. Une fois dit ceci, tout ou presque l’est.

De thème, il n’y en a pas. Seulement ce titre Là où les eaux se mêlent, à peine plus qu’un Sans titre, promesse d’une exposition pensée comme un « paysage » de plus de 29 000 m2 traversé par les « flux de capitaux, de marchandises et de personnes ».

D’esthétique ou de sensibilité communes, pas vraiment non plus, puisque le commissariat de la Biennale a cette année été confié à l’entité du Palais de Tokyo, soit sept commissaires issus de l’institution chacun animés par leurs envies d’artistes respectives : Daria de Beauvais, Adelaïde Blanc, Yoann Gourmel, Vittoria Mattarese, Claire Moulène et Hugo Vitrani.

« Nous avons dû changer le logiciel de la Biennale, les règles, l’échelle, et le lieu » – Claire Moulène, co-commissaire de la Biennale

« Nous avons dû changer le logiciel de la Biennale, les règles, l’échelle, et le lieu », raconte Claire Moulène. Si la Biennale conserve son ancrage au musée d’Art contemporain (MAC) et le dispositif Veduta de lieux satellites associés à travers la région, c’est bien aux anciennes usines FagorBrandt que se lit la signature de ce commissariat collectif, le MAC travaillant davantage le format du mini-solo show compte tenu du nombre restreint d’artistes (Nina Chanel Abney, Gaëlle Choisne, Daniel Dewar & Grégory Gicquel, Jenny Feal, Karim Kal, Renée Levi, Josèfa Ntjam et Aguirre Schwarz).

Quelques errements pompiers

Le fait est qu’aux usines, le contexte en impose. Au risque, fatalement, que l’art y fasse street art en venant simplement réagir à l’esprit du lieu et mimer, amplifier, voire spectaculariser la pugnace désolation dont bruissent les murs.

“La désindustrialisation est un scénario universel. Chacun des artistes y sera donc sensible à sa manière” – Yoann Gourmel co-commissaire de la Biennale

« La désindustrialisation est un scénario universel. Chacun des artistes y sera donc sensible à sa manière », souligne Yoann Gourmel. Sur place, il y a certes quelques errements, pompiers, et presque indécents lorsque est convoquée la grande histoire pour justifier les formes – le mythe de Prométhée (Thomas Feuerstein), la peinture de Paolo Uccello (Léonard Martin), la politique-fiction de Doris Lessing (Sam Keogh).

Le reste du panorama, lui, traduirait davantage les inquiétudes diffuses que ressent n’importe quel individu du siècle, décliné à travers une multitude de positions subjectives.

Des positions d’attention et de transmutation

On découvre Mire Lee, point saillant d’une lignée d’artistes alchimistes (Bianca Bondi, Isabelle Andriessen, Pamela Rosenkranz), on écoute les récits et les témoignages recueillis par les artistes (les installations audio de Carla Adra ou de Marie Reinert ; le parlement des non-humains des vidéos du Peuple qui manque).

Ces positions d’attention et de transmutation d’un matériau donné sont les plus fines. D’autres travaillent la veine du décor dystopique (la moto enneigée de Stéphane Thidet, le crash d’avion de Rebecca Ackroyd) ou de l’uchronie (la « Liquide commune » de Minouk Lim, la « Lune de mine » de Simphiwe Ndzube).

Un tissu local de savoir et de savoir-faire

A Lyon, le plus important s’est passé hors champ : dans ce temps de la production et de la cohabitation, pris avec et pour les artistes. L’expérimentation prime, la collaboration avec le tissu local de savoir et de savoir-faire également. De ce processus, les œuvres sont la sédimentation.

On en recueille les traces, comme de l’activité de l’usine les vestiges. Un thème aurait figé la fascination pour les ruines, favorisé le commentaire social surplombant (il y en a peu), et la fausse bonne conscience d’une Biennale qui, dans les faits, reposera forcément sur les partenariats et le mécénat d’entreprise.

Or ici, le geste curatorial tente de montrer que l’artiste fait autant œuvre par ce qu’il exprime que par les circuits de fabrication qu’il choisit de mobiliser, ou d’inventer.

Là où les eaux se mêlent, 15e Biennale d’art contemporain de Lyon, jusqu’au 5 janvier

i

Si vous avez apprécié l’exploration de la scène artistique locale à la 15e Biennale de Lyon, vous pourriez être intéressé par d’autres événements artistiques en France. Découvrez Les 5 expos à ne pas rater en septembre en France pour enrichir votre agenda culturel. À Marseille, Manifesta 13 à Marseille : les impasses de la culpabilité proposait une réflexion sur les enjeux contemporains de l’art. Pour ceux qui s’intéressent à la relation entre l’artiste et son public, Les Ateliers de Rennes veulent vous faire aimer les artistes pour eux-mêmes offraient une perspective unique. La Triennale “Gigantisme”, une contre-histoire de la modernité explorait les récits alternatifs de la modernité. À Venise, la 58ème Biennale d’art de Venise, une foire comme les autres ? questionnait le rôle des grandes expositions internationales. Enfin, la 10e Biennale de Berlin : la biennale de trop ? soulevait des interrogations sur la pertinence et la saturation des biennales dans le monde de l’art.

À lire également
  • Les 5 expos à ne pas rater en septembre en France
  • Manifesta 13 à Marseille : les impasses de la culpabilité
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  • Triennale “Gigantisme”, une contre-histoire de la modernité
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  • 10e Biennale de Berlin : la biennale de trop ?

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