Suite à sa tentative d’appliquer la loi martiale mardi 3 décembre, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol fait l’objet d’une pétition signée par plusieurs membres du cinéma coréen, en faveur de sa destitution et de son arrestation. Parmi eux, le réalisateur Bong Joon-ho.
“Pour les Coréens du secteur cinématographique, Yoon Suk-yeol n’est plus le président de la Corée, mais simplement un criminel.” D’après le Hollywood Reporter, une pétition signée par plus de 2 500 professionnel·les du cinéma coréen, dont Bong Joon-ho, le réalisateur de Parasite, mais aussi le cinéaste Park Chan-wook (Mademoiselle) ou encore des acteur·ices comme Gang Dong-won (Peninsula), Son Ye-jin (Crash Landing on You) ou Park Eun-bin (Extraordinary Attorney Woo). 77 organisations de l’industrie cinématographique, comme la Directors Guild of Korea et la Producers Guild of Korea se sont également jointes à la signature du document.
Cet élan de protestation fait suite à la décision prise mardi 3 décembre par le président de la Corée du Sud, Yoon Suk-yeol, de proclamer la loi martiale dans le pays (le maintien de l’ordre par l’armée, une mesure souvent appliquée dans le cadre d’un coup d’État), pour finalement se rétracter six heures plus tard. Des manifestations qui ont compté plusieurs dizaines de milliers de participant·es, ont eu lieu devant le palais présidentiel.
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