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4 min

Cannes 2025 : notre analyse d’un palmarès enthousiasmant et attendu 

par Bruno Deruisseau

Publié le 24 mai 2025 à 23h00
Mis à jour le 25 mai 2025 à 1h47

Jafar Panahi © Valery HACHE / AFP

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La fable politique de l’Iranien Jafar Panahi a remporté la Palme d’or lors de cette 78e édition du festival de Cannes. Un palmarès réjouissant.

Avant que les futur·es lauréat·es ne descendent une dernière fois de leur limousine pour fouler le tapis rouge, la vraie star de cette journée de clôture a longtemps été la panne d’électricité qui a touché plusieurs communes des Alpes-Maritimes, dont Cannes. Elle aurait été causée par le sabotage, la nuit dernière, de plusieurs pylônes alimentant la région. La ville entière était ainsi privée au petit matin de réseau téléphonique et d’électricité.

Alors que la plupart de ses commerces avaient fermé boutique, tandis que ceux qui restaient ouverts n’acceptaient que les espèces et qu’en sortant de chez soi on n’était même pas sûr de pouvoir y rentrer (les portes à digicode restant closes), nous étions pour tout dire livré·es à nous-mêmes, ne pouvant nous empêcher d’imaginer la panique régnant dans les couloirs des palaces de la Croisette et de son palais (en vérité, ils disposent de groupes électrogènes qui assurèrent leur quasi bon fonctionnement pendant la panne). On s’amusa aussi à imaginer l’identité des auteur·ices du sabotage. Un cinéaste jaloux et désirant venger la non-sélection de son film ? Ou alors un commando d’activistes façon Night Moves de Kelly Reichardt ?

Un nouveau prix spécial



Mais quand la cérémonie a commencé peu avant 19 heures, c’est presque comme s’il ne s’était rien passé. Si Laurent Lafitte, le maître de cérémonie, a bien fait allusion à la panne, c’est surtout Mascha Schilinski, la réalisatrice de Sound of Falling (prix du jury ex-aequo avec Sirāt d’Óliver Laxe), qui, friponne, l’a utilisée comme une excuse pour n’avoir pas pu rédiger son discours de remerciement.

Après la Palme d’or du meilleur court métrage attribuée à I’m Glad You’re Dead Now de Tawfeek Barhom, la Caméra d’or a été remise à The President’s Cake de Hasan Hadi (Quinzaine des cinéastes). Rappelons au passage que les prix décernés la veille ont notamment sacré l’actrice Cleo Diára dans l’un de nos films préférés du festival, Le Rire et le Couteau de Pedro Pinho (Un certain regard) et qu’Hafsia Herzi a remporté la Queer Palm pour La Petite Dernière.

Deux films exceptionnels

Comme l’an dernier, le jury présidé par Juliette Binoche s’est autorisé un prix spécial, attribué au film le plus radical de cette édition, Resurrection du Chinois Bi Gan. D’un degré de sophistication formelle hallucinant, d’une puissance poétique sans équivalence, situé quelque part entre les premiers films de David Lynch et Holy Motors de Leos Carax, Resurrection était une des deux Palmes d’or des Inrocks. Le voir à cette place est une grande joie et une petite souffrance. Si on est heureux que le jury ne soit pas passé à côté d’un tel film, cette qualification de “spécial” interroge, car elle en marginalise le geste fou, alors qu’il est pour nous au centre de l’idée du cinéma que nous défendons.

Notre seconde Palme d’or, Sirāt, s’est donc ensuite vu attribuer le prix du jury ex aequo avec Sound of Falling. Là encore, on se réjouit du prix tout en ayant aimé voir le film plus haut au palmarès, tant Sirāt constitue avec Resurrection les deux expériences de cinéma les plus galvanisantes de cette édition. Quant aux frères Dardenne, ils repartent comme d’habitude avec un prix (leur septième), cette fois encore pour le scénario, comme en 2008 pour Le Silence de Lorna. Sur scène, ils ont tenu à saluer les quatre formidables actrices de leur film.

En ce qui concerne les prix d’interprétation justement, c’est Nadia Melliti qui a raflé la mise pour ses débuts au cinéma dans le rôle principal de La Petite Dernière de Hafsia Herzi. Tandis que c’est Wagner Moura qui a été récompensé chez les hommes pour son rôle dans L’Agent secret de Kleber Mendonça Filho. Le réalisateur brésilien, déjà parti arroser ce prix au champagne, a d’ailleurs dû revenir sur scène quelques minutes plus tard pour venir chercher un prix mérité de la mise scène, son second prix cannois après le prix du jury donné à Bacurau en 2019.

Un clin d’œil de l’histoire

Restaient alors en lice deux films, les deux favoris de cette édition, incarnant chacun deux idées différentes d’une Palme d’or. D’un côté le très séduisant Valeur sentimentale du Norvégien Joachim Trier qui coche à peu près toutes les cases du film palmable : un grand sujet, les liens entre le cinéma et la vie, porté par un éblouissant trio d’acteur·ices, dont une star américaine (Renate Reinsve, Stellan Skarsgård et Elle Fanning) et une réalisation parfaitement dosée entre le drame familial et la comédie. De l’autre côté, le percutant Un simple accident de l’Iranien Jafar Panahi, une fable politique signée par un cinéaste persécuté par une dictature religieuse qui l’a jeté en prison et empêché de travailler.

Entre se regarder en dedans (le cinéma) ou regarder autour de soi (le monde), c’est donc le second choix qu’a privilégié le jury, remettant le grand prix à Trier et la Palme d’or à Panahi. Quand on regarde dans le rétroviseur, on se dit que cela fait quelques années que le cinéma iranien tourne autour de cette Palme sans l’obtenir, la dernière (et la seule) ayant été attribuée au Goût de la cerise d’Abbas Kiarostami en 1997. Avant Panahi, tous les héritiers de Kiarostami ont brillé au palmarès sans obtenir sa plus prestigieuse récompense. On peut notamment citer Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof (prix spécial l’an dernier), Les Nuits de Mashhad d’Ali Abbasi (prix d’interprétation en 2022), Un héros d’Asghar Farhadi (grand prix en 2021) et enfin Trois visages du même Jafar Panahi, récompensé en 2018 par le prix du scénario. Le jury était alors présidé par l’actrice Cate Blanchett. Clin d’œil de l’histoire, c’est elle qui était présente pour remettre la Palme d’or à l’issue d’un discours plein d’emphase sur le cinémaaaa.

Cette Palme engagée vient donc clôturer un festival qui s’est déroulé dans un climat international à feux et à sang, notamment à Gaza. Si, sur scène, peu de prises de parole évoquèrent ce climat (rien sur Trump et la façon dont il menace l’industrie cinématographique hollywoodienne, rien sur la guerre en Ukraine, deux brèves allusions à la Palestine, qu’on doit à Óliver Laxe et Tawfeek Barhom), les films, notamment le bouleversant Put Your Soul on Your Hand and Walk de Sepideh Farsi, en furent l’écho. Cette Palme politique paraphe enfin un palmarès très réjouissant dans sa capacité à avoir su reconnaître les meilleurs films de la compétition, tout en étant légèrement convenu dans sa manière de les hiérarchiser. 

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