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[Cannes 2025] “Sorry Baby”, un récit intime doux et grave

par Théo Ribeton

Publié le 24 mai 2025 à 19h07
Mis à jour le 24 mai 2025 à 19h07

A24

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Un beau film de traumatisme et de réparation dont les fausses pistes peuvent néanmoins nous perdre.

Plusieurs films, cette année, ont en commun de faire intervenir assez tard un élément de perturbation majeure de leur intrigue : peut-être est-ce le signe d’une mode, tendance des scénarios à déployer plus patiemment leurs prémisses, afin que les événements traumatiques n’y fassent pas l’effet de conventions d’écriture ou de démarreurs dramaturgiques, mais d’authentiques surprises faisant effraction dans la vie de leurs personnages comme elles le feraient dans la réalité.

C’est une assez belle nouveauté, qui ceci dit ne facilite pas la tâche de les critiquer, puisqu’il faut alors taire des enjeux centraux. 

Bibliophiles à tisanes et promenades en forêt

Sorry Baby est de ceux-ci, et nous resterons donc évasifs (ce n’est pas le cas partout : attention à ce que vous lirez). Eva Victor réalise le film et en interprète le rôle principal, celui d’Agnes, étudiante puis professeure de littérature dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre : dans sa première partie, le film fait l’effet d’une espèce d’ethnographie pince-sans-rire de la vie des intellos thésards du Nord-Est américain, sorte de Desplechin du Massachussets ou de Lena Dunham néo-rurale. La comédie est discrète mais présente dans ce portrait de sororité bibliophile à tisanes et promenades en forêt, où l’héroïne affecte tout de même une sorte de désinvolture hautaine limite infecte, ou drôle selon les moments (qui peut supporter une personne qui lit en souriant ?).

Un récit qui ne s’estompe pas

Ce qui marche alors comme une sorte de Kelly Reichardt goguenard (on peut penser à Showing Up dans la satire à mèche lente d’un petit monde culturel américain) est cependant soudain renversé par un traumatisme vis-à-vis duquel le film va, à partir de ce point, totalement changer de perspective, en ce qu’il s’agira de montrer comment son personnage va négocier avec ce drame, panser ses plaies et tâcher de retrouver la sérénité. C’est déjà-vu, voire très à la mode, mais Agnes a tout de même la particularité d’être une héroïne particulièrement solide, qui imprime à tout le film sa drôle de force orgueilleuse, son refus absolu et même pas feint de ployer d’une quelconque manière ou de laisser percer un affect de fragilité.

La combinaison de ces deux registres est tout de même un défi un peu particulier pour les spectateur·ices, qui ne sait pas forcément sous quel angle prendre ce film frappé d’une soudaine gravité, mais la confusion est sans doute volontaire de la part d’Eva Victor, qui de bout en bout dégage un sentiment de profonde maîtrise, d’intelligence tranquille de son récit, qui semble bien parti pour vivre un bout de temps en nous.

Sorry, Baby d’Eva Victor avec Eva Victor, Naomi Ackie. Quinzaine des Cinéastes. Sortie le 23 juillet 2025

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D’autres articles sur le même sujet vous attendent juste ici.Ne manquez pas “The Innocents”, un thriller fantastique mal exécuté, qui complète bien cet article.D’autres perspectives sont abordées dans “Chronique d’une liaison passagère”, “À vendredi, Robinson”, “Feu follet” : les films de la semaine.
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