Les Inrocks Les Inrocks
  • Rechercher
  • Recevoir l’agenda de la semaine
  • À la Une
  • Saison des festivals
  • Musique
  • Cinéma
  • Séries
  • Livres
  • Art et Scènes
  • Jeux vidéo
  • Actu
  • Le Magazine
  • Les Suppléments
  • Les Inrocks Radio
  • Les newsletters
  • Le shop
  • Combat
    • Les Inrockuptibles
    • Radio Nova
    • Rock en Seine
    • Rough Trade
  • Archives
  • Le Club Inrocks
  • Tous les Avantages
  • Les radios Combat
    • Les Inrocks Radio
Logo

Les radios Combat

Les Inrocks Radio
Les Inrocks Radio

Les magazines

Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines

Combat

Combat
Combat
Combat
Combat

Rechercher

Dernier numéro

Dernier numéro

Ce podcast est réservé aux abonnés

Accédez à l’intégralité des Inrockuptibles

Abonnez-vous

Vous êtes déjà abonné ?

Connectez-vous
  • Arts & Scènes

3 min

“Dancing Pina”, les ballets mythiques de Pina Bausch se dansent de Dresde à Dakar

par Fabienne Arvers

Publié le 11 avril 2023 à 14h42
Mis à jour le 11 avril 2023 à 14h42

"Dancing Pina" de Florian Heinzen-Ziob

  • Partager
  • Partager
  • Envoyer
  • Envoyer
  • COPIER Copié
  • Plus

Dans “Dancing Pina”, Florian Heinzen-Ziob filme de jeunes danseur·euses guidé·es par d’ancien·nes interprètes du Tanztheater de Wuppertal. Ensemble, au Semperoper de Dresde et à l’École des Sables de Dakar, ils et elles reprennent les chorégraphies légendaires de Pina Bausch.

La polysémie du mot “geste”, à la fois mouvement et intention, action destinée à un·e autre, traduit au plus près l’enjeu du film Dancing Pina réalisé par Florian Heinzen-Ziob. À savoir la transmission de deux ballets mythiques de Pina Bausch par d’ancien·nes interprètes du Tanztheater de Wuppertal à deux compagnies de danse, l’une classique, le Semperoper de Dresde, l’autre contemporaine et traditionnelle, L’École des Sables de Dakar.

L’alchimie propre au mouvement en jeu, la passation de l’interprétation d’une œuvre chorégraphique d’un corps (individuel et de ballet) à l’autre, mais aussi d’une personnalité et d’une subjectivité à l’autre, se traduit par une unité de ton chromatique à travers les ors de la salle de l’opéra de Dresde et ceux du paysage de l’École des Sables, dont le plateau de danse est ouvert sur la nature. Sans aucun commentaire en voix off, on suit simplement la progression du travail de répétitions, entrecoupée par des prises de parole des danseur·ses.

Un ballet qui n’existe que le temps de passage d’une vague

Certain·es sont aguerri·es à l’art de Pina Bausch dont iels ont été les interprètes cocréateur·rices, comme Malou Airaudo, Josephine Ann Endicott, Clémentine Deluy et Jorge Puerta Armenta. D’autres la découvrent et se confrontent à la fois à une esthétique, une technique et une ouverture d’esprit, fondamentales dans leurs parcours. Car, aujourd’hui comme hier, vouloir danser se frotte à de multiples préjugés, autant d’obstacles à relever qui deviennent, chez Pina Bausch, des leviers de singularité. La diversité par exemple, thème ô combien contemporain concernant les troupes de théâtre ou les corps de ballet, a toujours existé au sein du Tanztheater de Wuppertal.

Enfin, les scènes tournées au Sénégal au printemps 2021 sont d’autant plus touchantes que les représentations à Dakar et la tournée européenne qui devait suivre ont été annulées au dernier moment à cause du confinement et de la fermeture généralisée de tous les lieux de culture. Alors, Dancing Pina nous montre une version unique de ce Sacre du Printemps que Pina Bausch avait imaginé pour sa troupe foulant une terre noire et boueuse. Sous l’œil oblique et rougeoyant du soleil couchant, les jeunes danseur·ses interprètent la pièce sur le sable de la plage, avec l’écume des vagues en ligne d’horizon. L’image sensible et singulière d’un ballet qui n’existe que le temps de passage d’une vague. Inoubliable…

Où commence la danse ?

Au départ, Florian Heinzen-Ziob devait simplement réaliser une vidéo pour le site web des archives de la chorégraphe. “Un lieu austère, aux murs remplis d’armoires grises remplies de cartons. Est-ce tout ce qu’il reste de l’œuvre de Pina ?” Voilà donc où finit la danse, art éphémère qui s’efface aussitôt surgi… quelques photos, des cassettes VHS au grain trouble et des programmes de théâtre. Puis il rencontre le fils de Pina Bausch, Salomon, qui dirige la Pina Bausch Foundation et lui présente leurs projets, dont “les futures productions d’Iphigénie en Tauride à l’Opéra Semper de Dresde, ainsi que le projet du Sacre du Printemps à l’École des Sables avec des danseurs et des danseuses de tous les pays d’Afrique. À cet instant, j’ai pris conscience que les archives de Pina Bausch n’étaient pas un mausolée, mais l’épicentre d’un processus permanent. […] Et pour que sa danse reste vivante, elle doit évoluer avec ceux qui la dansent.”

Ce qui nous rappelle l’interview que nous avait accordée Pina Bausch en 1993, à une époque où d’aucuns lui reprochaient le manque de danse dans ses spectacles et son constat amusé autant que pertinent : “Où commence la danse ? Parfois, un mouvement naît que personne ne voit…” C’est très exactement ce que montre la première image du film Dancing Pina.

Une danseuse allongée face contre le sol, bras écartés, suit les indications de Malou Airaudou, danseuse du Tanztheater depuis 1973 et créatrice du rôle d’Iphigénie. L’articulation sensible entre les paroles de Malou et le corps de l’interprète rend limpide ce que nous voyons. Pas seulement une femme étendue, mais surtout l’effort impérieux et douloureux des mains s’appuyant sur le sol pour aider les bras à soutenir son corps. Toute la détresse d’Iphigénie, prêtresse sur l’île de Tauride qui doit tuer tout étranger qui accoste, transparaît alors et traduit sa douleur lorsqu’elle comprend qu’elle doit tuer son frère Oreste.

Là réside tout l’enjeu et la réussite du film : montrer la transmission à l’œuvre, au plus près des êtres, de leurs corps comme de leurs histoires personnelles et de leurs parcours de vie, sur tous les continents.

Dancing Pina, film de Florian Heinzen-Ziob, sortie en salles le 12 avril.

i

Pour approfondir votre découverte de Pina Bausch, vous pouvez lire l’article « Pina, par ceux qui la dansent… » ou encore « Pina » : le superbe hommage de Wim Wenders à Pina Bausch. Si vous souhaitez voir un spectacle, vous pouvez consulter les articles « Spectacles à ne pas manquer » et « Les événements de la rentrée scène 2019 ». Vous pouvez également découvrir le film « Et puis nous danserons” : fièvre des corps en Géorgie homophobe.

À lire également
  • “Barbe-Bleue” de Pina Bausch à l’Opéra de Paris : dans l’intimité du ballet
  • “Liberté Cathédrale” : un trait d’union entre l’univers de Boris Charmatz et l’esprit de Pina Bausch
  • “Tanz”, le manifeste féministe (et nu) de Florentina Holzinger
  • Florentina_Holzinger_TANZ_0436_(c)Eva Würdinger
    Avec “TANZ”, Florentina Holzinger offre une puissante vision féministe du ballet classique
  • Le Ballet de l’Opéra de Lyon met Pina Bausch à son répertoire, une première
  • “Barbe-Bleue” de Pina Bausch : fragments du déchirement amoureux
  • chronique
  • édito
  • Pina Bausch

La rédaction vous recommande

Cinéma

Glen Powell et ce célèbre réalisateur hollywoodien vont faire un film de pompiers

A lire sur img large news
Arts & Scènes Abonné

Les 5 expos photo à voir cet été 2025

A lire sur img large news
Cinéma

Louis Garrel jouera dans le prochain film de Nanni Moretti

Louis Garrel Nanni Moretti
A lire sur img large news
Arts & Scènes Abonné

Qui est Philippe Perrot, le peintre exposé en ce moment au musée d'Art moderne ?

A lire sur img large news
Société

Est-ce que les hétérosexuels vont bien ? On en a discuté avec Le Tréma 

A lire sur img large news
Cinéma

Tom Cruise va recevoir son premier Oscar, peu après la sortie de “Mission: Impossible 8”

A lire sur img large news
Fabienne Arvers
Fabienne Arvers
Arts & Scènes

Julie Berès ausculte la masculinité post-MeToo dans “La Tendresse”

Les plus lus

Cinéma
1.

Glen Powell et ce célèbre réalisateur hollywoodien vont faire un film de pompiers

Abonné Arts & Scènes
2.

Les 5 expos photo à voir cet été 2025

Cinéma
3.

Louis Garrel jouera dans le prochain film de Nanni Moretti

Abonné Arts & Scènes
4.

Qui est Philippe Perrot, le peintre exposé en ce moment au musée d'Art moderne ?

Société
5.

Est-ce que les hétérosexuels vont bien ? On en a discuté avec Le Tréma 

logo lesInrocks logo lesInrocks

Recevoir notre newsletter

Dernier numéro

Dernier numéro
Accueil
Recherche

Nos derniers magazines

Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Voir tous les magazines sur le shop
logo lesInrocks

À la une

  • Les radios Combat
    • Les Inrocks Radio
  • Les magazines
  • Combat

Populaires

Critiques
Vidéos
critique
attitude
cafeyn
société-cheek
culture-cheek
instagram-cheek
jeux-video
#wtf-cheek

À propos

  • Accueil
  • Contact
  • Politique de confidentialité et données personnelles
  • Conditions générales de ventes
  • Le magazine
  • La boutique
  • Les Inrocks radio
  • Archives
  • Mentions légales et CGU
HS French Touch - market
Offre FDLM25
OSZAR »