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“Le diable n’existe pas” : un film puissant sur l’Iran d’aujourd’hui

par Marilou Duponchel

Publié le 29 novembre 2021 à 11h46
Mis à jour le 21 août 2024 à 18h12

(c) Pouyan Behagh / Pyramide Distribution

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Avec “Le diable n’existe pas”, le cinéaste Mohammad Rasoulof donne une nouvelle vision acerbe de la société iranienne par le prisme de l’humain et du sensoriel.

Astreint à résidence et contraint de réaliser ses films dans la clandestinité comme Jafar Panahi, Mohammad Rasoulof était récompensé en février 2020 de l’Our d’or à Berlin pour Le Diable n’existe pas, nouvelle radioscopie de la société iranienne, compartimentée ici en quatre récits, quatre courts métrages indépendants, mais liés par les mêmes thématiques.

Le premier s’ouvre sur le quotidien d’une famille iranienne et se focalise notamment sur le mari et père, présenté comme une figure respectabl et intègre, un homme tendre. À l’image, rien ne vient perturber la routine de cette famille qui fait ses courses en voiture dans le brouhaha de la ville, si ce n’est la présence, en hors-champ, de la coercition du patriarcat qui se manifeste par l’agacement de la femme qui n’en peut plus de devoir justifier qu’elle est bien “l’épouse de” pour être, un tant soit peu, “libre” de ses faits et gestes.

>> À lire aussi : “Hellbound” sur Netflix, un jugement dernier bâclé venu de Corée
https://www.youtube.com/watch?v=w8lqoUFbyuM

Évidemment, dans cette balade routinière, quelque chose ne va pas de soi, et c’est via différents symboles (une longue séquence dans un parking duquel on a du mal à s’extirper, la lumière insistante d’un feu vert, un chat à sauver…) que Mohammad Rasoulof installe un malaise que l’on a d’abord du mal à identifier, avant qu’il ne se manifeste très brutalement.

Les autres chapitres du Diable n’existe pas fonctionnent selon la même logique et explorent chacun les dilemmes (obéir ou se révolter?) dans lesquels sont pris les personnages : un soldat qui refuse de tuer, un autre qui retrouve celle qu’il aime et un homme prêt à révéler à sa nièce un lourd secret. L’accumulation de ces bouts d’histoires vise à une démonstration aussi limpide qu’implacable des mécanismes d’emprise et de privation de liberté tels qu’ils existent en Iran et auxquels le cinéaste est lui-même confronté.

Si Le Diable n’existe pas frôle parfois le didactisme et l’exposé sociologique (Rasoulof est un ancien étudiant en sociologie), il parvient finalement à esquiver les écueils de ces films dévorés par l’actualité brûlante et urgente de leur sujet, notamment quand il ne s’intéresse à rien d’autre qu’à la part sensible et humaine de ce qu’il filme, aux liens profonds entre les membres d’une même famille, au bruissement de la nature environnante ou à la contemplation émue d’un élevage d’abeilles.

Le Diable n’existe pas, Mohammad Rasoulof, en salle le mercredi 1er décembre

i

Après avoir exploré les nuances de l’Iran contemporain à travers « Le diable n’existe pas », vous pourriez être intéressé par d’autres œuvres qui plongent dans des dilemmes moraux et des contextes politiques similaires. Découvrez le film d’Asghar Farhadi avec [Trailer] “Un héros” d’Asghar Farhadi au cœur d’un dilemme moral, qui explore les complexités de la moralité en Iran. Pour une perspective différente sur les conflits intérieurs, “Oray” : un film de dilemme moral entre amour et foi propose une réflexion sur les choix personnels face à la foi. Si vous souhaitez approfondir votre connaissance du cinéma iranien, l’article [Cannes 2021] Que vaut “Un Héros”, le nouveau film d’Asghar Farhadi ? offre une critique de ce film présenté à Cannes. En parallèle, le contexte politique iranien est mis en lumière avec Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof risque six ans de prison pour « propagande contre le régime », illustrant les défis auxquels les cinéastes iraniens sont confrontés. Pour une perspective plus large sur la censure, l’article Ces films français victimes de censure politique explore comment la politique peut influencer le cinéma au-delà des frontières iraniennes. Enfin, pour un aperçu des films qui ont marqué l’année, découvrez les recommandations de Pedro Almodovar dans Voici les meilleurs films de l’année selon Pedro Almodovar.

À lire également
  • [Trailer] “Un héros” d’Asghar Farhadi au cœur d’un dilemme moral
  • “Oray” : un film de dilemme moral entre amour et foi
  • [Cannes 2021] Que vaut “Un Héros”, le nouveau film d’Asghar Farhadi ?
  • Le réalisateur iranien Mohammad Rasoulof risque six ans de prison pour « propagande contre le régime »
  • Ces films français victimes de censure politique
  • Voici les meilleurs films de l’année selon Pedro Almodovar

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