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3 min

“Nouvelle Donne”, le ludique film à tiroirs de Joachim Trier

par Marilou Duponchel

Publié le 21 octobre 2021 à 10h48
Mis à jour le 21 octobre 2021 à 10h48

(c) Malavida

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Sorti en 2006, le premier long métrage de Joachim Trier ressort en salle : le versant masculin de “Julie (en 12 chapitres)”.

Le premier long métrage de Joachim Trier a deux titres : Nouvelle Donne et son orignal Reprise, que l’on trouve souvent accolé au premier et mis entre parenthèses. À bien des égards, ce dernier en traduit très justement le dessein. Reprise. Peu de chance, à priori, qu’il s’agisse d’un clin d’œil au grand film documentaire éponyme d’Hervé Le Roux parti à la recherche d’une ouvrière de mai 68.

Pourtant, sans trop forcer le lien, on trouve chez les personnages de ce film en particulier (mais aussi des autres), un sentiment d’urgence lié à une lutte avec la société et avec eux-mêmes. En somme, c’est à la recherche d’un d’idéal que sont lancés ces êtres – quête sans doute commune à chaque génération en mouvement. C’est d’ailleurs un désir constant chez Joachim Trier que celui d’établir, dans la plupart de ces films et à chaque décennie, la radioscopie d’une jeunesse urbaine et branchée, ici des intellos lettré·es déambulant au milieu des nuages de cigarettes et des effluves de sueur des petites scènes underground rock. C’était aussi le projet, traité sur un mode plus dépressif encore d’Oslo 31 août ; c’est aujourd’hui celui du lumineux Julie (en 12 chapitres), qui comme les précédents, fonctionne sur le registre du portrait (éclaté) d’une héroïne flamboyante (Renate Reinsve). Et c’est précisément comme le pendant masculin des aventures de cette trentenaire préférant vivre intensément les choses, quitte à trébucher plutôt que de suivre une seule voie, qu’apparaît, aujourd’hui, ce premier long métrage.

>> À lire aussi : Qu’est-ce qui fait rêver Renate Reinsve, révélation cannoise de “Julie (en 12 chapitres)” ?

Retour au réel

Dans Julie (en 12 chapitres), on se souvient de cette séquence sublime durant laquelle le temps se fige et où Julie et un garçon rencontré à une fête, seul·es rescapé·es de cette immobilité généralisée, peuvent enfin vivre leur amour adultère, interdit par leur couple respectif. Nouvelle Donne (Reprise) repose pour beaucoup sur ce principe de réalité fantasmée. Le récit s’articule autour de Phillip, joué par le tout jeune Anders Danielsen Lie, devenu depuis acteur fétiche du cinéaste, et d’Erik (Espen Klouman Høiner), deux apprentis écrivains. Au début du film, ils s’apprêtent à envoyer chacun leur manuscrit. On les rencontre fébriles, devant une boîte aux lettres, une enveloppe sous le bras. “C’est là que tout commence” dit Phillip.

Ici, déjà, la narration se stoppe, bifurque, et projette le film sur ce à quoi pourrait ressembler leur vie : un succès fulgurant ? Une amitié perdue puis retrouvée ? Un roman écrit à deux ? Dans cette entrée en matière virevoltante, conjuguée au conditionnel par la voix d’un narrateur, le film sautille d’hypothèse en hypothèse dans un patchwork d’images en noir et blanc lancées à vive allure. Puis, c’est le retour au réel de leur vie, dans lequel Phillip sera le premier gagnant d’un vif succès avant de plonger dans une profonde dépression liée à une passion amoureuse, ouvrant ainsi, insidieusement, à son ami et allié, devenu aussi par l’ordre des choses un rival, les portes de la gloire. C’est désormais la réalité du film qui sera chargée de suivre, malgré les dangers, l’instabilité des prophéties inconnues de l’existence, balancées comme des bouteilles à la mer.

Forme sérielle

Et si ? À moins que ? On se souvient de Smoking No Smoking d’Alain Resnais, entièrement pensé sur ce mode très ludique d’intrigues à tiroirs. On s’en souvient d’autant plus, devant un film aussi chargé en références et qui les convoque autant comme des refuges que comme des vestiges. C’est que Joachim Trier, en bon cinéphile, se souvient peut-être des mots d’Alain Robbe-Grillet sur la fonction de l’art qui “n’est jamais d’illustrer une vérité – ou même une interrogation – connue à l’avance, mais de mettre au monde des interrogations (et aussi peut être, à terme, des réponses) qui ne se connaissent pas encore elles-mêmes.”

>> À lire aussi : De quels films et séries “Squid Game” est-il le petit frère ?

Nouvelle Donne est peut-être finalement un tout aussi bon titre que Reprise. Il rime avec Nouveau Roman, avec Nouvelle Vague, influence majeure pour Trier qui s’amuse ici à en pasticher certains tics. Il décrit aussi l’ambition d’un cinéaste regardant le passé sous l’œil de l’ultra-contemporain et de la forme sérielle, car comme pour Julie (en 12 chapitres), on suit Nouvelle Donne (Reprise) comme s’il s’agissait d’épisodes d’une série télé.

Surtout, Nouvelle Donne précise l’aspiration d’un film qui réfléchit au sens profond du mot héritage, au concept de reproduction sociale, aux normes de genre et aux legs faits à la jeune génération et notamment aux hommes, qui prennent ici l’apparence d’une bande de cool kids misogynes à laquelle appartiennent, tout en se méfiant de son sexisme ordinaire, Erik et Phillip. Reprendre, réinventer ce n’est surtout pas rembobiner pour refaire ce qui a déjà été fait, sans quoi Julie n’aurait peut-être, qui sait, jamais existé.

Nouvelle donne de Joachim Trier avec Espen Klouman Høiner, Anders Danielsen Lie. Actuellement en salles.

i

Après avoir exploré le film « Nouvelle Donne » de Joachim Trier, plongez plus profondément dans l’univers de ce réalisateur avec d’autres œuvres captivantes. Découvrez le triangle amoureux vu par Joachim Trier dans “Julie (en 12 chapitres)”, un film qui a su captiver les spectateurs par sa narration unique. Renate Reinsve, la révélation cannoise de ce film, vous intrigue ? Apprenez-en plus sur elle et ce qui fait rêver cette actrice. Si vous vous demandez si « Julie (en 12 chapitres) » peut être aussi addictif qu’une série Netflix, l’article “Julie (en 12 chapitres)” de Joachim Trier, aussi addictif qu’une série Netflix ? pourrait répondre à vos questions. Lors du Festival de Cannes 2021, ce film a fait sensation ; explorez l’art de ne pas choisir à travers cette œuvre. Pour les passionnés de cinéma, ne manquez pas notre sélection des 20 films pressentis pour une sélection à Cannes 2021. Enfin, avec la réouverture des salles de cinéma, découvrez ce qu’il faut aller voir pour profiter pleinement de cette expérience cinématographique retrouvée.

À lire également
  • [Trailer] Le triangle amoureux vu par Joachim Trier dans “Julie (en 12 chapitres)”
  • Qu’est-ce qui fait rêver Renate Reinsve, révélation cannoise de “Julie (en 12 chapitres)” ?
  • “Julie (en 12 chapitres)” de Joachim Trier, aussi addictif qu’une série Netflix ?
  • [Cannes 2021] “Julie (en 12 chapitres)”ou l’art de ne pas choisir
  • Cannes 2021 : nos 20 films pressentis pour une sélection
  • [#RetourauCinéma] Les salles de cinéma réouvrent ! Que faut-il aller voir ?
  • Joachim Trier

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