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4 min

Toronto 1 : Ryan Gosling entre dans la danse et Natalie Portman parle aux fantômes

par Jacky Goldberg

Publié le 13 septembre 2016 à 12h12
Mis à jour le 25 janvier 2024 à 15h13

Natalie Portman et Lily-Rose Depp dans "Planetarium", de Rebecca Zlotowski (copyright Les Films Velvet/Les Films du Fleuve 2016)

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Entre concentré de glamour hollywoodien et films de fantômes européens, la 41e édition du Festival international du film de Toronto offre des pistes prometteuses et éclipse la Mostra de Venise par sa programmation de qualité, à défaut d’être originale.

Notre critique Serge Kaganski s’en est largement expliqué, ici, ici ou ici : la Mostra de Venise n’a pas tenu son rang cette année, offrant du coup un boulevard à son grand concurrent canadien, le Tiff (Toronto International Film Festival), qui s’est ouvert vendredi dernier et conforte ainsi sa place parmi les grands. Grands à qui il emprunte toutefois une part conséquente de sa sélection pléthorique (plusieurs centaines de films répartis dans une vingtaine de programmes).

Des Américains haute-couture

Avant d’évoquer, dans les prochains jours, les inédits vus à Toronto, mentionnons d’abord deux films américains dévoilés à Venise, mais malheureusement ratés par notre cher confrère qui, s’ils les avaient vus, aurait peut-être réévalué à la hausse son appréciation du festival vénitien : La La Land et Nocturnal Animals (qui a traversé l’Atlantique auréolé d’un Lion d’argent).

Ryan Gosling et Emma Stone dans « La La Land », de Damien Chazelle (copyright Lionsgate/Entertainment One/SND 2016)

Le premier, on vous l’annonce, est le film du festival – il l’était de toute façon avant même d’être montré. Mieux, il sera probablement, pour beaucoup, le film de l’année. On peut d’ailleurs lui prédire sans prendre trop de risques une razzia aux oscars, des centaines de millions de dollars au box-office et un statut de classique immédiat. Il fallait entendre les cris et les applaudissements dans la salle, tout au long de la projection, pour saisir ce qui se joue là. C’est simple, avec La La Land, Damien Chazelle a réalisé le film que tout le monde a envie de faire, de voir et d’aimer : une comédie musicale à la Fred Astaire, avec les deux acteurs les plus hot du moment (Ryan Gosling et Emma Stone), dans la ville la plus cool du monde (Los Angeles, que personne n’avait aussi bien filmé depuis des années).

Seulement voilà, au risque de passer pour un rabat-joie, le film, malgré toutes ses qualités, nous a laissés quelque peu de marbre. Dans son premier long-métrage, l’acclamé Whiplash, Chazelle racontait la quête absurde du geste parfait pour un batteur de jazz. Absurde parce que le génie réside dans la gestion de l’imperfection. Et s’il réalise ici un film impeccable et implacable, il lui manque ce grain de folie, cette capacité à déborder des lignes qui font les authentiques chefs d’oeuvre, plutôt que les brillants pastiches.

Tout aussi brillant, et problématique, Nocturnal Animals est le second long-métrage de Tom Ford, grand couturier qui avait signé il y a sept ans le somptueux A Single Man. Intriquant avec virtuosité deux récits parallèles – un mélo conjugal d’un côté (avec Amy Adams, dont le jeu s’alourdit à chaque film, et l’excellent Armie Hammer), un rape and revenge de l’autre (avec Jake Gyllenhaal et Michael Shannon, ultra cabotins) – Nocturnal Animals pourrait n’être qu’un alignement de plans chiadés et de poncifs sur le couple. Mais l’on comprend au fur et à mesure que le cinéaste a en fait besoin de cette beauté vénéneuse pour proposer, in fine, une méditation sur la brûlure indélébile du sentiment amoureux et la vanité de toute revanche. Aussi, en dépit de son apparat un peu trop voyant, ce film reste lui aussi indélébile.

Jake Gyllenhaal dans « Nocturnal Animals », de Tom Ford (copyright Universal Pictures 2016)

Des Français en quête de fantômes

La figure du fantôme semble cette année planer au dessus de la tête des cinéastes français, ou à défaut les cinéastes travaillant en France, puisque Rebecca Zlotowski (Planétarium), Kiyoshi Kurosawa (Le secret de la chambre noire) et Olivier Assayas (Personnal Shopper) la déploient tous trois à Toronto. Trois films en réalité bi-nationaux, tournés soit vers les Etats-Unis soit vers le Japon, comme si les fantômes appelaient une projection hors nos frontières… Nous ne reviendrons pas sur le troisième, déjà débattu à Cannes, si ce n’est pour noter qu’Assayas est, sans surprise, le plus avide de contemporanéité, faisant résonner ses ectoplasmes avec les écrans tactiles des IPhones.

Kurosawa, de son côté, se plonge avec son casting français (Tahar Rahim, Constance Rousseau et Olivier Gourmet) dans les origines de la photographie, à savoir les daguerréotypes, pour y percer le mystère de l’incarnation et y trouver, peut-être, des fantômes. « Pourquoi diable Le Secret de la chambre noire n’a-t-il pas été sélectionné à Cannes ? », se demande-t-on pendant une première heure d’une tenue exceptionnelle, où Kurosawa construit patiemment ce qu’on pressent être un chef d’oeuvre.

Puis, dans une seconde partie, il suit une étrange piste (très franco-française, une histoire d’immobilier vraiment pas excitante) mais tient malgré tout son film à la seule force de sa mise en scène, quand tout le reste, jeu, scénario, se désagrège petit à petit. Mais de façon incompréhensible, il conclue par un plan sarcastique, véritable suicide, détruisant d’un seul coup d’un seul tout ce qu’il a érigé deux heures durant, à la sueur de ses mains : de la croyance. On en reste abasourdi, et très déçu.

Enfin, également présenté à Venise, Planétarium de Rebecca Zlotowski est un autre de ces films qui irradient la rétine bien après que soit achevée leur projection. Pour son troisième long-métrage, la réalisatrice fait preuve d’une folle ambition : à travers la rencontre entre deux jeunes sœurs américaines, médium de leur état (Natalie Portman et Lily Rose Depp), et un producteur fantasque (Emmanuel Salinger, qu’on se fait une joie immense de revoir dans ce rôle charismatique), elle entend raconter la déliquescence morale de la France des années 30, et offrir dans le même temps une réflexion sur la capacité du cinéma à filmer les morts.

Scénariste de formation, Zlotowski lâche ici volontairement du lest narratif pour construire un film impressionniste, fait de fulgurances et de relâchements, de trouble et de nappes sensitives. Et ce qu’elle perd en clarté, elle le gagne, au centuple, en émotion. Le film sort en novembre, on en reparle vite.

i

Après avoir découvert l’univers de Ryan Gosling et Natalie Portman à Toronto, vous pourriez être intéressé par d’autres événements cinématographiques marquants. Le Cannes : onze rencontres, onze portraits choisis offre un aperçu des personnalités qui ont marqué ce festival prestigieux. Pour ceux qui s’intéressent à l’animation, le Festival de Toronto : Charlie Kaufman réussit un film d’animation houellebecquien propose une exploration unique du genre. Les amateurs de cinéma international pourraient apprécier Les nouveaux territoires de la Mostra de Venise, qui met en lumière les innovations de ce festival emblématique. Un retour dans le temps avec le Journal de Cannes 2007 – Deuxième semaine permet de revivre des moments forts du passé. Enfin, pour une autre perspective sur Toronto, l’article Un Festival de Toronto top présente une vision globale de cet événement incontournable.

À lire également
  • Cannes : onze rencontres, onze portraits choisis
  • Festival de Toronto : Charlie Kaufman réussit un film d’animation houellebecquien
  • Les nouveaux territoires de la Mostra de Venise
  • Journal de Cannes 2007 – Deuxième semaine
  • Un Festival de Toronto top
  • Toronto : un palmarès attendu et de belles découvertes

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