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7 min

Clôture des JO de Paris 2024 : concerts réussis et tableau incompris, l’épilogue des Jeux

par Louise Lucas

Publié le 12 août 2024 à 15h57
Mis à jour le 23 septembre 2024 à 10h22

Phoenix et Ezra Koening de Vampire Weekend © Franck Fife / AFP

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Durant ces trois heures de spectacle, Thomas Jolly – son directeur artistique – a aussi bien rassemblé des pontes de la French Touch que des chanteuses francophones au talent sans équivoque. Et achevé de réaffirmer les valeurs de diversité déjà brandies lors de la soirée qui avait ouvert les Jeux.

Décidément, Thomas Jolly maîtrise l’art du pied de nez comme personne. Un constat déjà ébauché lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux, le 26 juillet dernier, lorsque l’on écoutait (non sans plaisir) Aya Nakamura entonner For me, formidable de Charles Aznavour, entourée de la garde républicaine. “Je ferais mieux d’aller choisir mon vocabulaire / Chérie, pour te plaire / Dans la langue de Molière”, chantait-elle avec malice face à l’Institut de France. 

Manière de balayer d’un revers de main les attaques racistes (et classistes) dont elle avait fait l’objet quelques mois plus tôt, de la part d’une classe médiatique réactionnaire et rétive à l’idée qu’elle se produise à l’occasion de l’événement sportif. Tiens, tiens… Celle-là même qui, pour une prise de position politique balancée spontanément par Zaho de Sagazan sur les réseaux sociaux le mois dernier, avait semblé faire grise mine, déprogrammant La Symphonie des éclairs de ses antennes. 

Le groupe Lagardère (comprenant Europe 1, Europe 2 et RFM) n’avait pas trop apprécié le “fuck, mais vraiment gros fuck à Cyril Hanouna” que la chanteuse de Saint-Nazaire appelait de ses vœux. Dommage. C’est justement elle qui a ouvert cette cérémonie de clôture des Jeux olympiques, intitulée Records, au jardin des Tuileries. Une soirée grandiose, retransmise en direct sur France 2, chaîne de télévision du service public. Espace où toutes les voix peuvent se déployer sans que l’ire de tel·le ou tel·le réac vienne jouer les trouble-fêtes.

Une leçon d’inclusion

“Sous le ciel de Paris / Les oiseaux du Bon Dieu / Viennent du monde entier / Pour bavarder entre eux”, a ainsi chanté Zaho de Sagazan, l’air mutin, non loin de la vasque olympique. Reprenant la célèbre chanson d’Édith Piaf – Sous le ciel de Paris, donc – aux côtés du chœur Haendel-Hendrix, la musicienne a fait résonner sa voix tantôt pleine tantôt modulée, peu après que Léon Marchand a lancé les hostilités en recueillant la lanterne qui contenait la flamme olympique. Une magnifique entrée en matière, après laquelle on a migré vers le Stade de France, où se déroulait la suite du spectacle.

Zaho de Sagazan (et Édith Piaf avant elle) le chantait à raison : les oiseaux du monde entier – comprendre, les athlètes de tous les pays à concourir – étaient en effet de la partie pour bavarder entre elles·eux, et surtout pour célébrer ensemble ces deux semaines de sport, d’union et de coopération internationale. Touchante vision que tous·tes ces sportif·ves – pas moins de 8200, réparti·es dans 205 délégations – défilant au son de Neverender de Justice, drapeaux respectifs en main et mines éclairées d’un sourire victorieux.

Une émotion qui nous a gagné·es plus encore quand la Néerlandaise Sifan Hassan, gagnante du marathon féminin, s’est vue remettre la médaille d’or par Thomas Bach – le président du Comité International Olympique (CIO). Elle qui a imposé, par la fulgurance de ses exploits sportifs – un marathon bouclé en 2 heures 22 minutes et 7 secondes, tout de même – et par son vécu de réfugiée d’origine éthiopienne ayant finalement obtenu la nationalité néerlandaise en 2013, une certaine idée de l’inclusion.

Et ce, d’autant plus qu’elle était vêtue de son voile lors de ladite cérémonie, alors même que la France avait interdit aux athlètes de le porter lors des épreuves des Jeux – le seul pays d’Europe à le proscrire dans le cadre sportif, d’ailleurs. Une décision – ou excès de zèle, c’est selon – qui avait été dénoncée par Amnesty International dans un rapport publié le mois dernier, pointant son absurdité. 

Finir sur un titre de Sifan Hassan, avec son voile, devant la France et le monde entier… alors que c’est le seul pays qui l’interdit à ses athlètes.

L’image est magnifique. pic.twitter.com/IBFjrglyH1

— Gintoki Sama (@Sht_dono) August 11, 2024

Quand dystopie rime avec ennui ?

Et c’est à l’issue de ces hommages que Records s’est déployé plus encore. Le Stade de France s’est ensuite vu plongé dans le noir, à l’exception de ces lueurs scintillantes qui émaillaient les tribunes grâce aux bracelets lumineux remis au public. Une sorte de clair-obscur un brin inquiétant, accompagnant l’arrivée du “Golden Voyager” – incarné par le danseur Arthur Cadre – au son d’une musique orchestrale aux teintes bien sombres. 

A Golden Voyager lands in a world that is deserted and mysterious, ready to explore. 👀#Paris2024 #ClosingCeremony pic.twitter.com/Gr6Z4u7iyb

— The Olympic Games (@Olympics) August 11, 2024

On avait été prévenu·es : pour la clôture, Thomas Jolly allait taper dans la dystopie. Il était question de dépeindre un futur où les Jeux olympiques n’existeraient plus, et où il faudrait s’efforcer de les faire renaître de leurs cendres. D’où cette atmosphère crépusculaire mêlée à un soupçon de science-fiction, histoire d’invoquer à la fois la Grèce antique avec L’Hymne d’Apollon – interprété par Benjamin Bernheim, accompagné par Alain Roche au piano – et l’idée d’un avenir entaché de l’effort de reconstruction, par ces danseur·ses vêtu·es d’intrigantes combinaisons blanches, fourmillant sur scène pour redresser l’ultime anneau du logo olympique. Et ce, au son de l’orchestre Divertimento, dirigé par Zahia Ziouani. 

Un tableau globalement incompris, si l’on en croit les nombreuses réactions consultées sur les réseaux sociaux au fur et à mesure de la soirée. L’enchantement de la cérémonie d’ouverture a semblé être retombé comme un soufflet. Il n’y avait qu’à faire un tour sur la twittosphère pour comprendre, simplement, que les internautes… s’emmerdaient. “Le spectacle est le mauvais rêve de la société moderne enchaînée, qui n’exprime finalement que son désir de dormir”, écrivait Guy Debord dans La Société du Spectacle, en 1967… Des mots qui n’auraient sans doute pas trouvé meilleure résonance qu’hier soir.

Phoenix, Air et autres comparses : la French Touch à l’honneur

Une fois les anneaux réunis de nouveau, du balai les danseur·ses, place à la suite. Phoenix a pris ses quartiers au cœur du Stade de France et s’est alors amorcé ce qu’on attendait de pied ferme : la séquence musicale mi-live mi-enregistrements qui nous était promise quelques jours auparavant, à en croire des infos grappillées çà et là par la presse. Le groupe de Versailles a ainsi joué, face à un parterre d’athlètes ravi·es, ses titres Lisztomania puis If I Ever Feel, Funky Squaredance, 1901… – aussitôt entonnés avec joie dans les tribunes. 

Un concert qui s’est vu entrecoupé d’une poignées d’apparitions : à commencer par celle de Kavinsky, lequel a joué son titre Nightcall aux côtés de la chanteuse belge Angèle – qui interprétait la partie assurée initialement par la Brésilienne Lovefoxxx.

Ensuite, c’est le leader de Vampire Weekend, Ezra Koenig, qui s’est joint à Phoenix le temps d’un morceau – Tonight. Air était aussi des festivités – comme annoncé – jouant son mythique Playground Love, entouré de Thomas Mars et sa bande. Voilà qui a su nourrir l’exaltation du Stade de France, à en croire les acclamations qui ont ponctué leur passage.

Un enthousiasme pas seulement observé hier soir dans les tribunes, d’ailleurs, mais bien tout au long des festivités. Cette “ferveur” presque inattendue a valu une petite pique de Tony Estanguet – président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques – dans son discours, avant le passage de témoin entre Anne Hidalgo et Karen Bass, la maire de Los Angeles : “On se voyait comme un peuple d’irréductibles râleurs, on s’est réveillés dans un pays de supporters déchaînés qui ne veulent plus s’arrêter de chanter.” Râleurs ou citoyens avisés ? On n’est pas sûrs d’être du même avis que monsieur Estanguet.

De Saint-Denis à Venice Beach

On allait ensuite être propulsé·es tout droit vers Venice Beach, embarquant sur la moto de Tom Cruise une fois l’hymne national des États-Unis achevé, chanté par la musicienne H.E.R. L’acteur américain, juché sur le toit du Stade de France, a d’abord fait irruption sur scène en rappel – avant d’être acclamé par les athlètes. Il s’est ensuite emparé du drapeau olympique, alors aux mains de la maire de Los Angeles, laquelle était accompagnée de la gymnaste Simone Biles. 

Ainsi s’est ouverte la séquence enregistrée en avril dernier, montrant Tom Cruise en motard téméraire, donc, roulant à tout berzingue sur les routes parisiennes… puis californiennes. Une expédition par l’image qui nous a conduit tout droit devant un concert des Red Hot Chili Peppers, aux abords de la fameuse plage de L.A., où résonnaient les notes de Can’t Stop. Anthony Kiedis, le chanteur du groupe, portait d’ailleurs la même botte orthopédique que Simone Biles – qui s’était blessée à cause d’une chute à la poutre, quelques jours plus tôt… Presque tous·tes dans le même bateau.

Gradation du cool : c’était ensuite au tour de Billie Eilish de chanter son sublime Birds of a Feather avec son frère Finneas, donnant lieu à un moment en suspens – alors toisé·es par le soleil angelin. Puis Snoop Dogg a assené les derniers coups, revêtant son costume d’artiste et non plus de commentateur des épreuves sportives, interprétant Drop it Like It’s Hot puis The Next Episode, accompagné de Dr. Dre. Une explosion de couleurs – celles des anneaux du drapeau olympique – plus tard, nous étions de retour au Stade de France. Un peu brutalement, mais passons. 

Il était temps de clore cette soirée : Léon Marchand et six autres athlètes ont finalement éteint la flamme olympique, et ainsi refermé l’édition 2024 des Jeux. Puis a retenti, dans l’antre du Stade, la voix d’Yseult – saisissante de délicatesse. L’artiste française y a chanté My Way, version américaine de Comme d’habitude de Claude François, popularisée en anglais par Frank Sinatra. Un choix qui a fait, une bonne fois pour toutes, la jonction entre la France et les États-Unis, sous un ciel orné d’une multitude de feux d’artifices. Avant l’ultime baisser de rideau.

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