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3 min

Beyoncé au Stade de France : un concert XXL entre entertainment et militantisme

par Sophie Rosemont

Publié le 23 juin 2025 à 11h46
Mis à jour le 23 juin 2025 à 11h46

© Alex Slitz / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP)

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Deux ans après son dernier passage parisien au Stade de France, Queen B se couronne d’un diadème country-pop lors d’un show monumental, engagé et galvanisé par (entre autres mais surtout) l’apparition de Jay-Z.

Écran géant, décors mobiles, fer à cheval volant, sur lequel Beyoncé se juchera deux fois (on n’échangerait pas ses milliards de dollars pour être à sa place, mais elle a l’air de beaucoup s’amuser de ce petit tour circassien) et même décapotable rouge rutilante qui lui sert à saluer, dans les airs, le public à la fin de sa performance. Le tout habillée de Versace, Mugler, Levi’s et autres Loewe, la voix superbe. Démarche reconnaissable même à dix kilomètres. Un piano qui prend feu sur Ya Ya. Dans le public, Cardi B. Pas de doute, on est bien dans un show titanesque à la Beyoncé. De blanc vêtue, Stetson et traîne en fourrure inclus, fières boucles blondes.

Dès les premiers morceaux, elle interpelle, sur ce logiquement nommé Cowboy Carter Tour, le pittoresque country, mais aussi ses racines gospel. Et lorsque les danseur·ses s’inclinent autour d’elle dans une souple gestuelle, on pense à Alvin Ailey et à son ballet Revelations (1960), qui travaillait l’horizontalité des membres supérieurs du corps tout en cultivant le folklore sudiste.

Never ask permission for something that already belongs to you

Ce n’est pas la première fois que Beyoncé convoque le chorégraphe, Texan comme elle. Né en 1931, il avait créé à la fin des années 1950 une compagnie exclusivement composée de danseur·ses noir·es destiné·es à occuper le devant de la scène. Un pavé dans la mare, en pleine lutte pour les droits civiques, tout comme Beyoncé, qui avait déjà plusieurs fois tâté de la country au grand dam des médias conservateurs américains, a publié un Cowboy Carter rappelant que les origines de ce genre musical à tort étiqueté redneck se trouvaient (comme le jazz ou le rock’n’roll) dans les plantations de coton. 

On est émues de voir apparaître sur grand écran celle qui a inventé le rock’n’roll avant tous ces messieurs,Rosetta Tharpe, mais aussi la première chanteuse noire à avoir joué au Grand Ole Opry, Linda Martell… avant de proposer sa version sertie de cordes du Black Bird de McCartney. En chantant l’hymne américain, Beyoncé se l’approprie d’autant plus que les écrans derrière elle rappellent que “Never ask permission for something that already belongs to you” (en VF, “ne demandez jamais la permission d’avoir quelque chose qui vous appartient déjà”). En introduction de America has a Problem, on entend la voix de Ras Baraka, fils du célèbre Amiri, récitant I Want To Hear An American Poem, puis celle du décidément incontournable Gil Scott-Heron : “You will not be able to stay home, brother/You will not be able to plug in, turn on and cop out/Because the revolution will not be televised”.

Le pouvoir universaliste de la pop

Cette révolution se nourrit-elle pour autant d’une foule agitant ses éventails dans les stades, notamment ceux remplis à ras bord de 80 000 personnes, comme le Stade de France ce soir ? Sans doute que non, mais le public multigénérationnel de Beyoncé, témoignant de toutes les couleurs de peaux et de toutes les classes sociales (malgré les prix élevés des billets), est en lui-même une preuve que la pop reste dotée d’indéniables pouvoirs universalistes. 

Deuxième acte du triptyque musical annoncé par Beyoncé, Cowboy Carter nous arrive deux ans seulement après la tournée Renaissance, qui enflammait le dancefloor de ses effluves disco. Ce spectacle est tout aussi millimétré et efficace, comme ses interludes visuels signés par Nadia Lee Cohen, mais étrangement plus mélancolique. Parce que le contexte socio-politique de son pays natal n’en ressort que plus amèrement ? En tout cas, en dépit du peu de prises de parole de la chanteuse, ce que l’on regrette, Beyoncé en dit beaucoup sur le besoin de revenir aux racines pour mieux accomplir son devoir de transmission. 

Une setlist d’une quarantaine de morceaux

Sur Protector, elle s’entoure de ses filles Rumi et Blue Ivy (déjà une excellente danseuse pour ses 13 ans, brillant tant au two-step qu’au flamenco) et de la troupe féminine Mayyas, dont le nom signifie en arabe “fière démarche des lionnes”, dirigé par le Libanais Nadim Cherfam. Et sur Crazy in Love, dont elle revisite intelligemment le tempo, elle invite Mr Carter, soit Jay-Z – ce qui n’était pas arrivé depuis 2018. En l’espace de trois secondes chrono, il retourne un stade exultant de le voir rapper N***as in Paris (forcément).

Dès lors, la tension performative ne retombe pas, Beyoncé émaillant sa setlist majoritairement tirée de Cowboy Carter de quelques versets express de ses tubes comme Single Ladies ou Diva. D’autres sont davantage explorés, tels que le fabuleux Texas Hold’Em, Cuff It (interprété sur une plateforme au milieu du public), I’m That Girl et un 16 Carriages de clôture, toujours aussi bouleversant. En quarante morceaux et près de trois heures de concert, Beyoncé affirme qu’elle reste la Queen B d’une pop XXL américaine qui doit autant à Madonna qu’à Diana Ross… tout en s’inscrivant de plus en plus dans le sillage d’une Aretha Franklin, qui savait comme personne allier entertainment et militantisme.

  • beyoncé

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