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3 min

“Des chansons comme des scènes de films” : Arlo Parks, star de la néosoul, nous raconte son nouvel album

par Sophie Rosemont

Publié le 25 mai 2023 à 9h00
Mis à jour le 23 mai 2023 à 17h30

© Alex Waespi/Transgressive Records

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Avec “My Soft Machine”, l’autrice-compositrice-interprète britannique confirme son état de grâce. Impossible de résister à ce deuxième disque entre R&B et guitares rock.

“I wish I was bruiseless/Almost everyone that I love has been abused and I am included” : la brève ouverture de My Soft Machine, tel un micro-manifeste d’une minute et douze secondes, annonce le poids des traumas pour mieux les dissiper. Avec ce second album, Arlo Parks confirme la grâce de Collapsed in Sunbeams, brillante introduction dont le groove pouvait fendre l’âme. Juste pour nous, elle actionne la fonction vidéo de Zoom. Ses cheveux, toujours portés courts, sont d’un rouge éclatant, on la félicite et elle rit joyeusement. Depuis notre première conversation, la vie d’Anaïs Marinho a été bouleversée : une poignée de récompenses, une tournée internationale, des Gucci et Calvin Klein qui la courtisent.

“J’ai été acceptée par la sphère pop, j’ai rencontré Harry Styles, Billie Eilish, Lorde. Cette sensation d’être respectée m’a conféré plus d’assurance.” Dont elle use ici, en imbriquant son R&B aussi minimal que mélodique à un éventail d’influences rock (Devotion, Purple Phase, Dog Rose) ou trip-hop (Puppy, I’m Sorry). Autour d’elle, Paul Epworth, Ariel Rechtshaid, Buddy Ross, proche de Frank Ocean… mais aux commandes, c’est seulement Arlo.

“Je tiens à décider de tout. C’est vrai que j’ai eu envie de plus de guitares, parce que j’aime profondément My Bloody Valentine ou les Deftones. Si je cultive une certaine douceur, ce disque devait témoigner d’urgence, de densité. Je voulais plus de respirations.” En cela, celle qui a écouté en boucle Roads de Portishead ou In Rainbows de Radiohead s’inscrit dans une longue tradition britannique : “Nombre d’explorateurs s’y sont illustrés, avec ce sens de l’expérimentation, cette audace qui rendent la mélancolie de leurs propositions si uniques. J’ai grandi avec Nick Drake !”

La solitude d’une vingtenaire d’aujourd’hui

Enregistré sur une période de dix-huit mois, entre la sortie de Collapsed in Sunbeams et la tournée qui a suivi, My Soft Machine reflète également la nouvelle attache d’Arlo Parks : Los Angeles. “J’y aime la nature, l’océan, les montagnes, les amis que j’y ai trouvés, l’énergie créative. Mulholland Drive, Laurel Canyon, Joni Mitchell et Joan Didion, tous ces artistes qui ont célébré la Californie.”

On s’amuse du titre, qui, plutôt que de lorgner sur The Doors, convoque The Souvenir de la cinéaste anglaise Joanna Hogg : “Il est question de cette réalité que nous devons envisager comme une expérience à travers cette machine molle qu’est le corps. J’en prends acte et cela me rend plus vulnérable, mais aussi plus fidèle à mon propre récit.” D’autres références au cinéma émaillent My Soft Machine, telles Juliette Binoche ou Claire Danes… “Mes chansons donnent à voir des détails très visuels et sont structurées comme des scènes de films.”

“Quand j’écris, je cherche à capturer mon sentiment sur le vif sans l’analyser”

Elles évoquent les failles, les doutes et les addictions des vingtenaires d’aujourd’hui, submergé·es par un trop-plein d’informations et une solitude inexorable : “C’est ma vérité ! J’ai 22 ans. J’avais envie de raconter l’anxiété née, chez mes amis et moi, d’être fraîchement devenus adultes et de tenter de se faire une place dans ce monde. My Soft Machine se veut un endroit où l’on se sent moins seul.” On y entend le premier duo d’Arlo Parks : la ballade Pegasus, où sa voix s’entremêle à celle de Phoebe Bridgers, avec qui elle entretient “le même lien à l’organique, afin que cette rencontre tombe sous le sens”.

Dans Puppy, Arlo répète, tel un mantra, “I know some things hurt forever/Hurt forever/Hurt forever”, s’inscrivant dans le sillage d’un des premiers titres qui l’a révélée au public, Hurt : “J’essaie un ensemble de ressentis dans des morceaux distincts qui, a posteriori, créent un fil rouge. Ce que je crée du point de vue sonore épouse mes émotions. C’est pour cette raison que je ne veux pas façonner ma voix lors de multiples prises en studio. Il faut de l’âme et du cœur. Quand j’écris, je cherche à capturer mon sentiment sur le vif sans l’analyser… Enfant, je voulais être écrivaine, et le langage est crucial dans mes chansons : ma voix est le vassal de ma fragilité, ma tristesse, ma puissance, de ma joie et de ma résilience.” Qui deviennent, sans crier gare, les nôtres.

My Soft Machine (Transgressive Records/PIAS). Sortie le 26 mai. En concert à l’Olympia, Paris, le 21 septembre.

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Pour approfondir votre découverte d’Arlo Parks, vous pouvez écouter son nouveau single Caroline, ou encore lire notre article sur le groove de la néosoul britannique Arlo Parks, un nouveau groove qui vient tout droit de Grande-Bretagne. Son premier album, “Collapsed In Sunbeams”, fait partie des 10 espoirs musique pour 2021 des Inrocks. Il est également dans notre sélection des 5 albums à écouter absolument ce week-end.

À lire également
  • Billie Eilish, Beth Gibbons, Shellac… Voici les 5 albums de la semaine !
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  • Arlo Parks
  • cafeyn
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