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3 min

Drugdealer nous réenchante d’un nouvel album cosmique et anthologique

par François Moreau

Publié le 26 avril 2019 à 18h00
Mis à jour le 17 mars 2021 à 15h28

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Trois ans après le merveilleux “The End of Comedy”, Michael Collins, alias Drugdealer, revient avec “Raw Honey” une collection de pop songs imprégnées de notre mémoire collective.

Au début du mois d’avril, Anthology Recordings, branche du label de Brooklyn Mexican Summer consacrée à la réédition de vieilleries à dominante psychédélique, annonçait discrètement la sortie en mai d’une compilation de hits seventies made in USA tombés dans les limbes de la mémoire collective.

Intitulée Sad About the Times – titre d’une chanson signée West, un groupe de San Francisco donnant dans le soft rock –, cette plongée nostalgique dans les grilles de programmation des radios FM d’alors retrace une certaine histoire de la musique américaine allant de la country folk tendance psyché de Norma Tanega à la power pop de Hollins Ferry, préfigurant les sophistications du yacht rock.

Le genre de truc à écouter une chemise en flanelle sur le dos et les fesses posées sur la banquette en cuir d’une vieille bagnole américaine ; la bande-son idéale du Tumblr Dads Are the Original Hipsters, en somme.

Un retour au réenchantement du monde

Signe que le terreau californien est toujours fertile et que les filiations continuent de se tisser, ce bon vieux Michael Collins, plus connu sous son nom de narco Drugdealer, sort ces jours-ci Raw Honey, un second album fait de la même matière que les poussières cosmiques archivées dans cette belle anthologie.

“De retour aux Etats-Unis après ma tournée européenne il y a deux ans, je me suis mis derrière mon piano et j’ai commencé à écrire quelques chansons”, se souvient-il. On l’avait d’ailleurs croisé à l’époque devant la salle parisienne du Pop-Up du Label, où le type rentrait quelques tricks sur son skateboard avec un manque de grâce assez sidérant, qui tranche encore aujourd’hui avec la beauté de The End of Comedy (2016), cette merveille de premier album au classicisme pop intemporel sur lequel on retrouvait, entre autres, Ariel Pink, les Canadiens de Sheer Agony ou l’inénarrable Weyes Blood.

Exaltant un retour immédiat et sans délais au réenchantement du monde, Collins enjoignait les ouailles que nous sommes à dépasser les drogues psychédéliques pour enfin contempler la réalité sans aucune interférence ou voile narcotique : “J’ai réalisé que le réel pouvait être plus surréaliste qu’on ne le pense”, nous confiait-il alors, comme un écho au titre The Real World, dans lequel il psalmodiait tel un mantra “But please, don’t ever turn your face from the real world / It’s such a psychedelic place the real world”.

Le studio au cœur du processus de création

Lui qui avait cumulé jusque-là les projets musicaux déstructurés (Run DMT, Silk Rhodes, Salvia Plath) en forme d’apologie à l’acid trip façon Ken Kesey, prenait une route dévoyée dans son chemin initiatique et opérait sa révolution formelle en s’imposant comme un songwriter et producteur éclairé, capable des plus belles fulgurances pop modernes :

“Je n’arrêtais pas de changer de sobriquet parce que j’avais toujours envie d’essayer quelque chose de nouveau et que ça ne me semblait pas pertinent de garder le même nom. Maintenant, il est temps de construire quelque chose avec Drugdealer”, nous rencarde-t-il. Grand bien lui en fasse.

 “J’écris des chansons dans mon coin en les enregistrant de la façon la plus basique qui soit”

Le kid de Baltimore, déménagé depuis un bail à Los Angeles où il s’est constitué un solide réseau d’amis musiciens expatriés comme lui (Aldous RH, Weyes Blood, Mac DeMarco), ne joue désormais plus les outsiders, replaçant le studio au cœur du processus de création :

“Je pensais à Fleetwood Mac, aux Moody Blues, mais je n’y réfléchissais pas trop non plus. Je n’ai pas vraiment changé de méthode : j’écris des chansons dans mon coin en les enregistrant de la façon la plus basique qui soit, avant de les présenter aux gens avec qui je travaille. La différence, c’est qu’avant je chopais des gens ici et là et j’enregistrais de façon assez déconstruite, alors qu’aujourd’hui je peux dire que j’ai un groupe. je m’épanouis beaucoup plus avec un groupe.”

On retrouve ainsi son vieux pote à la voix soul Sasha Winn, croisé dans Silk Rhodes notamment, ou encore Shags Chamberlain, qui bosse la production avec lui. Mac DeMarco était présent aussi, le temps de mettre en boîte quelques parties rythmiques.

Pop brittish classieuse

Côté collaborations, on compte au générique de Raw Honey le cowboy cabossé de Brooklyn Dougie Poole, Harley D Hill-Richmond de Harley And The Hummingbirds, pape de l’analogique et du revival pop sixties, et bien sûr Natalie Mering de Weyes Blood.

https://www.youtube.com/channel/UCNisgfXFrY5FcMJGwHT0lNw

Ça sonne parfois comme de la pop british classieuse (Lost in My Dream), du Steely Dan sous champignons hallucinogènes (Fools) ou comme un bon vieux Ringo Starr dérivant dans l’espace sur Wild Motion (Dougie Poole et ses arabesques vocales évoquent tellement Weyes Blood sur ce titre).

“Le studio, c’est moi, assis, en train de diriger des gens. Le reste du temps je le passe à produire. Je m’efforce de créer des atmosphères”, conclut Collins. Une master class au-dessus.

Raw Honey (Mexican Summer/Differ-Ant)

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