Fat Dog, la nouvelle sensation du rock britannique

Au dernier MIDI Festival, en juillet dernier, beaucoup s’interrogeaient sur le nom du groupe qu’ils et elles venaient de voir sur scène dans le magnifique site archéologique d’Olbia à Hyères, face à la mer. Et sur l’identité de ce chanteur en kimono qui avait fini son concert au milieu du public. De mémoire de festivalier·ère hyérois·e, on n’avait pas été aussi impressionné·e par la performance d’une formation quasi inconnue depuis Wu Lyf en 2010. Dans son kimono blanc, l’imposant leader Joe Love passait aisément pour un joueur du XV de la rose.

Originaire du sud de Londres et formé pendant le confinement, Fat Dog est la dernière signature du label Domino, qui s’y connaît en trouvailles (de Franz Ferdinand à Wet Leg), et déjà une sensation jusque dans l’Hexagone. Pendant des mois de buzz mystérieux, il était d’ailleurs impossible d’écouter autre chose que des morceaux live, exercice qui a fait la réputation de l’intrépide quintette en première partie des remuants Viagra Boys, Yard Act ou Shame.

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Depuis la sortie officielle de King of the Slugs, palpitant single psyché rock long de sept minutes et coproduit par l’incontournable James Ford, Fat Dog n’est plus le secret le mieux gardé de la Perfide Albion. Et on conseille à toutes et tous de suivre à la trace leurs prochains pas discographiques et scéniques pour savoir si Fat Dog peut devenir encore plus gros.