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4 min

Grand entretien : Dominique A se confie en toute franchise avant de partir en tournée

par Franck Vergeade

Publié le 9 janvier 2019 à 11h56
Mis à jour le 9 janvier 2019 à 11h56

Dominique A (crédit : Ph. Lebruman)

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Après une année 2018 chargée (albums, autobiographie, cinquantième anniversaire), le prolifique Dominique A reprend sa tournée en solitaire, avant une pause discographique annoncée. Interview en toute franchise.

En octobre, à une semaine d’intervalle, tu as fait paraître ton autobiographie Ma vie en morceaux puis ton douzième album, La Fragilité, avant de souffler tes cinquante bougies.

Dominique A : Tout était très prémédité, à l’exception du livre. J’ai en effet reçu la proposition de Flammarion, mon nouvel éditeur, en février dernier. C’est devenu une course contre la montre, partagée entre l’écriture et la période de promotion et de tournée du précédent album, Toute Latitude (2018). Au moins, je n’avais pas le temps de trop finasser sur le texte. Je fonctionne mieux avec des échéances. En période d’activité intense, j’aime bien en remettre une couche : c’est à la fois suicidaire et galvanisant.

Quel rapport entretiens-tu avec la littérature ?

J’éprouve toujours un sentiment d’illégitimité contre lequel je ne pourrai jamais rien faire… Cela dit, j’aime dépasser l’écriture des chansons et mêler mon histoire personnelle et musicale. Je n’ai pas de désir de fiction ou un personnage en moi à faire exister. Je considère mes livres comme un prolongement de mes chansons, de la même manière que je réponds aux interviews pour expliquer mon travail. Comme je l’écris dans Ma vie en morceaux, j’ai pris le parti de raconter ma vie sans jamais l’avoir imaginé. Mettre un paravent serait donc illusoire. Les chansons sont les marqueurs de mon existence.

Comment as-tu sélectionné les vingt-six morceaux qui servent de têtes de chapitre parmi les cent cinquante-deux répartis sur tes douze albums ?

J’ai choisi des chansons sur lesquelles j’avais quelque chose à raconter, soit par rapport au contexte – Antonia pour aborder l’Espagne, Manque-moi moins pour évoquer Philippe Katerine –, soit par rapport à un exercice littéraire. Pour être franc, ce qui m’a réellement posé problème, c’est que je n’avais pas de discours sur les premiers albums. C’est pourquoi j’ai seulement extrait deux titres de mes trois premiers disques : Le Courage des oiseaux et Le Twenty Two Bar. Sans doute parce que j’en ai déjà beaucoup parlé et que les souvenirs sont forcément plus flous. Je n’ai pas non plus réussi à écrire sur La Mémoire neuve. Je me répands davantage à partir de L’Horizon (2006), qui marque un véritable tournant. Dans mon esprit, il y a les six premiers enregistrements puis les suivants, où je commence enfin à maîtriser les outils et où le propos devient plus structuré, notamment grâce à la collaboration précieuse avec Dominique Brusson et Géraldine Capart, mes deux plus fidèles ingénieurs du son et producteurs. Nous avons formé une cellule de production et une troupe musicale, dont La Fragilité marque assurément la fin d’un cycle.

À l’origine, tu envisageais de sortir quatre albums en 2018, soit un par trimestre. Où sont passés les deux autres ?

Le disque de spoken word est disséminé sur le bonus de Toute latitude ainsi que sur quelques titres comme Corps de ferme à l’abandon ou Le Reflet. Quant à l’album noisy pop d’inspiration C88, il reste un morceau enregistré, Je n’ai pas dit la vérité – Dominique Brusson me “déteste” d’ailleurs pour ne pas l’avoir incorporé à Toute latitude. Le son de basse était trop flatulent à mon goût. C’est un vrai-faux single, assez pop, avec un gros mur de guitares, que je réserve pour le Disquaire Day ou une autre occasion. (Sourire.)

Pourquoi tenais-tu absolument à enregistrer La Fragilité sur une console huit pistes ?

C’était une contrainte artistique. J’ai un peu triché sur certains titres, comme Le Temps passe sans moi, où j’ai ajouté des pistes additionnelles enregistrées à la maison. Pour le reste, je me suis vraiment tenu aux huit pistes, en écartant ainsi des idées d’arrangements pour n’en conserver qu’une seule.

Tu avais également enregistré Si je connais Harry (1993) en huit pistes ?

Oui, avec Michel Cloup de Diabologum. Il y avait un son particulier sur ce disque. Quand je repense à la manière dont nous travaillions à l’époque, c’est complètement dingue et presque irréel. Ce qui différence les années 90 d’aujourd’hui, c’est la façon de faire. Nous avions une liberté de pré-formatage auriculaire et donc de pré-MP3. Nous étions la dernière génération avant Internet. Ça induisait un rapport à la musique totalement différent.

À propos de chanteurs avant Internet, les trajectoires parallèles avec Philippe Katerine vous réunissent aujourd’hui dans le même label (Cinq7). Avez-vous un projet commun ?

Il y a effectivement un projet en forme d’arlésienne, qui s’appelle Trou Blanc. Nous avons déjà deux chansons, ébauchées chez moi avec Philippe lors de ses venues nantaises. À son contact, je pars forcément ailleurs, lui beaucoup moins. (Sourire.) J’ai rapporté un morceau construit sur des harmonies vocales, qu’il a ensuite développées. L’autre est beaucoup plus rythmique et presque tubesque. On chante à deux voix. C’est un peu Les Linda (ndlr. leur groupe culte formé en 1990) trente ans après ! (Rires.) Notre histoire est codépendante. Philippe a un statut très différent du mien puisque c’est un personnage public. Nous nous fascinons mutuellement : il est pluridisciplinaire, je suis monolithique ; il est une constellation, je suis une ligne droite.

Après deux albums en six mois, comment envisages-tu la suite discographique ?

Très franchement, je ne la vois pas. Ou plutôt je la vois pentue, ardue, accidentée, un peu comme si j’étais dans la peau de Daniel Bevilacqua (ndlr. alias Christophe)… Lorsque j’ai lancé comme une boutade que je souhaitais sortir un disque pour mes 50 ans qui s’intitulerait La Fragilité, c’était à la fois un jeu et un repère symbolique. Je ne serais d’ailleurs pas étonné que mon prochain album sorte en 2022, trente ans après La Fossette. J’ai un rapport au temps que j’aime bien alimenter. Je ne reviendrai pas avec un disque comme La Fragilité ni de type C88 ! (Sourire.) Pour les gens qui me suivent, il n’y a plus de surprise. Mon idéal artistique demeure Laughing Stock (1991) de Talk Talk et j’en suis encore très très loin. J’aimerais parvenir à ce type de suicide commercial, tout en étant artistiquement aussi incontournable.

Propos recueillis par Franck Vergeade

Dominique A sera en tournée dans toute la France, en Belgique et au Luxembourg du 10 janvier au 23 mars

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Si vous avez apprécié l’entretien avec Dominique A, vous pourriez également être intéressé par l’article Entre poésie et mélancolie Dominique A signe le splendide « La Fragilité », seconde moitié de son audacieux diptyque, qui explore une autre facette de son œuvre. Pour ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de cet artiste, Pour “Toute latitude”, Dominique A renoue avec son jeu à la nantaise et Dominique A publie  »Toute latitude » en toute simplicité offrent un regard sur ses créations récentes. En parallèle, découvrez les réflexions d’autres artistes tels que Julien Doré : “J’ai une forme de foi, de grande croyance” et Biolay : « Je ne suis pas là pour choquer le bourgeois », qui partagent leurs perspectives uniques sur la musique et la création. Enfin, Etienne Daho raconte “Les Chansons de l’innocence retrouvée” propose une plongée dans l’univers d’un autre grand nom de la scène musicale française. Ces articles offrent une diversité de points de vue et d’approches artistiques qui enrichissent la compréhension de la scène musicale actuelle.

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