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5 min

L’impératrice : « On adorerait faire des BO de film »

par Manon Michel

Publié le 20 juillet 2018 à 13h56
Mis à jour le 16 mars 2021 à 19h27

L'Impératrice soutient les bleus. Crédit : @nikkosalleguede

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Quatre mois après la sortie de « Matahari », L’Impératrice enchaîne les festivals, de Calvi à Dour en passant par Musilac. Quelques heures avant l’annulation malheureuse de leur concert à Aix les Bains – pour raison météorologique – rencontre avec le groupe le plus rétrofuturiste du moment.

Décidément, l’Impératrice déclenche des tempêtes sur son sillage. Après un concert annulé à Garorock début juillet en raison du mauvais temps, la malédiction a encore frappé à Musilac. Dix minutes après le début de leur live qui avait lieu en même temps que la finale de la Coupe du Monde, des vents violents surgissent. Si le groupe tente vainement de rester sur scène, il doit rapidement se faire une raison.

Soirée annulée, voici le lien vers le communiqué ➡ https://t.co/Y7cRIYX8xZ

Merci à tous de votre compréhension, rendez-vous l’année prochaine, les 11, 12, 13 et 14 juillet 2019. pic.twitter.com/kYH2XKZu4f

— Festival Musilac (@musilac) July 15, 2018

Fort heureusement, nous avions eu le temps de discuter scène française, cinéma et foot avant que les éléments ne se déchaînent…et que la France ne se hisse sur le toit du monde.

Six ans après la création du groupe, quelle est la principale modification apportée par le succès ?

Charles – On fait bien plus de concerts, et on fait des interview avec les Inrocks (rires). Plus sérieusement, au niveau de la création, il y a quelque chose de plus fragile, de plus délicat. Quand le public s’élargit, tu as toujours davantage peur de te mouiller, tu sais que ça va forcément déplaire à une partie et plaire à une autre. La limite est de plus en plus fine entre la liberté totale et le pseudo calcul, ou du moins l’anticipation des attentes.

Qu’est-ce qui a vous a donné envie de consacrer un titre à l’espionne Mata Hari puis de lui donner le nom de votre album ?

Charles – Le titre a été conçu comme une BO, un peu comme un Jackie Brown de Tarantino. Avec le personnage de Mata Hari, espionne-chanteuse-courtisane néerlandaise très romanesque. Elle a passé sa vie à mentir à des gens, je trouve ça génial l’audace qu’elle a eu d’écrire son histoire en racontant des bobards. Puis le titre de l’album est venu du morceau.

Question évidente, mais c’est qui l’Impératrice ? C’est une personne, un concept ?

Charles – C’est un avatar qui se matérialise quand on joue tous ensemble, un peu comme le génie qui sort de la lampe. Un truc mystérieux qui existe quand on joue tous les six, qui est plein d’émotions et plein de sincérité. Et qui reste complètement insaisissable.

Vous avez des artistes femmes qui vous inspirent ?

Flore – Plein ! En musique, ça serait des chanteuses comme Billie Holiday, des femmes qui ont eu des grosses vies de merde et qui se sont battues à travers le chant. Ou Diane Arbus en photographie et Niki de Saint-Phalle en sculpture et plasticienne.

Charles – Pour moi ça serait Aretha Franklin, Nina Simone et Minnie Riperton. On a une fascination pour la femme je pense. Et une sensibilité musicale qui peut s’en rapprocher. Du moins on a l’impression d’une certaine féminité dans nos morceaux. Après cela reste notre ressenti.

Vos titres sont très aériens, sensoriels. Vous partez de quoi pour les composer ?

Flore – On ne part jamais d’un thème en tout cas, les paroles arrivent vraiment en tout dernier. Généralement c’est l’un d’entre nous qui amène une idée et tous les autres se greffent. Parfois ça part plus d’une jam collective. Ou ça part d’une voix, comme par exemple avec le morceau Vacances.

Un morceau qui a d’ailleurs été remixé par Yuksek récemment. Comment s’est passée cette collaboration ?

Charles – On est en train de sortir un album de remix, et Yuksek a été le premier à répondre à l’appel. Il a tout de suite accepté notre proposition puis il a choisi son morceau. Et comme il travaille très vite et qu’il est assez ouvert aux propositions, c’était cool de pouvoir arriver à ce résultat. On est en train de proposer différents morceaux aux artistes en ce moment.

Pour cet album ce sont les artistes qui remixent vos titres, mais vous êtes également familier de l’exercice non ?

Charles – Oui, on aime beaucoup. On a remixé Isaac Delusion, Parcels, Cerrone, Michel Legrand… Il y a un truc qui est assez facile car tout le travail créatif est là, t’as toutes les pistes. Le kiff c’est de pouvoir faire un puzzle, un espèce de mélange, et d’apporter ta vision. C’est plus un exercice d’arrangement que de composition ou de création pure.

Tu parles d’Isaac Delusion, avec qui vous partagez un studio et un label, mais au-delà de ce groupe il y a une émulation dans la nouvelle vague française non ?

Flore – Oui, c’est sûr. On a tourné avec Pépite par exemple, ils ont fait notre première partie tout le printemps. On a fait un remix de leur morceau Hyéroglyphes, qu’on jouait avec eux en live. Donc on est forcément assez liés. Lomepal on les connaît un peu aussi, on les croise tout le temps. Et puis il y a peut-être des choses qui arrivent avec lui…

Charles – Secret défense ! Mais avec Isaac oui on a commencé ensembles sur le même label, on en a changé en même temps, on a le même manager depuis le début… ça crée des liens. Tu parles de cette scène, c’est assez vrai, il suffit de voir les programmations de festival, on croise toujours les mêmes groupes. T’en a un qui fait le festival la veille et toi t’y vas le lendemain. Que ça soit Lomepal, Angèle, Thérapie Taxi, Her, Bagarre… Il y a une émulation et surtout, il y a une réutilisation du français pour la plupart, qui est remis au goût du jour et décomplexé. Et ça marche.

Pourquoi ça marche si bien ?

Charles – Une tendance n’est pas spontanée, c’est assez chimique. La Femme est arrivée avec ça, a été encensée par la critique et ça a créé une attente chez les médias. Puis beaucoup de groupes y ont répondu, et c’est devenu une simili norme. Il y a toujours un jeu de miroir, un question-réponse entre ce que crée un groupe et ce que vont en dire les médias…

Votre musique est pétrie de références cinématographiques, quel rapport est-ce que vous entretenez avec le 7eme art ?

Charles – On adorerait faire des BO de films. Je pense que c’est très dur comme travail, il faut vraiment se frotter à l’imaginaire du réalisateur, très souvent éloigné de celui d’un musicien, que ça soit dans le langage ou dans la projection des images et des sentiments. Mais je trouve ça fascinant, tu en ressors assez mûr d’une collaboration comme celle-ci.

Vous aimeriez composer pour quel type de film ? Quand on écoute « A view to a Kill », on se dit que vous seriez parfaits pour les thrillers…

Flore – Je pense que chaque genre serait intéressant car il comporte ces codes et ces contraintes. Je serai partante pour un peu tout moi. Un film d’horreur, un film d’action, dans tous les cas ça peut être super drôle. Enfin super drôle n’est pas le terme, mais assez excitant…

http://www.youtube.com/watch?v=6F2YnF13coA

Quel est votre pire souvenir de festival ?

Flore – Notre premier We Love Green était pas mal dans le genre. Il y avait un mètre de boue mais on on était prêts. C’était notre premier We Love Green donc on était un peu comme des dingues mais à la fin des balances, nous sommes venus nous dire qu’on était le seul groupe à être annulés sur cette scène. On s’est retrouvés comme des cons.

Charles – A l’inverse, en bon souvenir, on a eu les FrancoFolies à Montréal récemment, qui étaient assez incroyables, puis les festivals de Montreux et de Dour, avec un vrai public mélomane. Les Solidays, c’était un moment énorme aussi.

Sinon, vous n’êtes pas trop frustrés de jouer pendant la finale de la Coupe du Monde ?

A l’unanimité – Il ne faut pas en parler !

Charles – On a pas le choix en réalité. On espère qu’il y aura du monde. Et c’est là où tu réalises que c’est un travail comme un autre, avec des obligations. On va jouer pour les gens qui sont venus nous voir. Et on est sûrs que la France va gagner. Vous verrez…

Propos recueillis par Manon Michel

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Après avoir découvert l’intérêt de L’Impératrice pour la composition de bandes originales de films, il pourrait être captivant de plonger dans d’autres facettes de la scène musicale. Dans un registre différent, Benjamin Biolay partageait son envie de crooner, révélant une autre dimension de son art. Pour les amateurs de festivals, la 17ème édition de Musilac offrait des moments inoubliables, comme le relate l’article sur Forte tempête et concerts mémorables. En parlant de L’Impératrice, leur premier album « Matahari » se distinguait par son style rétrofuturiste, un véritable voyage musical. De plus, leur performance à Bruxelles, aux côtés d’Angèle, créait une ambiance unique, comme décrit dans Entre silence et euphorie. Pour ceux qui s’intéressent à d’autres artistes français, Dominique A expliquait pourquoi il ne se considérait pas comme Bernard Lavilliers, tandis que Vincent Delerm confirmait avec humour qu’il n’était pas très punk. Ces articles offrent un aperçu varié de la richesse musicale actuelle.

À lire également
  • Entretien avec Benjamin Biolay : “J’avais envie de crooner”
  • Forte tempête et concerts mémorables : ce qu’il faut retenir de la 17eme édition de Musilac
  • Avec « Matahari », L’Impératrice signe un premier album rétrofuturiste
  • Entre silence et euphorie, Angèle et L’Impératrice ont fait frissonner Bruxelles
  • Dominique A : “Je ne suis pas Bernard Lavilliers”
  • Vincent Delerm : « Je confirme, je ne suis pas très punk ! »

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