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  • Musique

On y était : Etienne Daho à l’Olympia

par Christophe Conte

Publié le 7 novembre 2014 à 12h25
Mis à jour le 17 mars 2021 à 18h11

Etienne Daho (photo Nicolas Hidiro)

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Actuellement en tournée dans toute la France, Etienne Daho était cette semaine à l’Olympia, à Paris, pour une poignée de concerts qui font grandir le mythe. On vous raconte celui d’hier soir.

Cochez les cases. Quel chanteur français peut à la fois apparaître d’une modernité insolente et faire vibrer en contrepoint une glorieuse fibre nostalgique ? Qui a derrière lui trois décennies de hits, des albums qui ont marqué leurs époques, et demeure pourtant l’ultrasensible performeur des premiers jours, éternellement ébahi par ce qui lui arrive ?  Quel quinquagénaire, dans la musique ou ailleurs, est resté solidement attaché à ses rêves de jeunesse, à ses mythes fondateurs et à son sens obsessionnel du partage ? Qui, plus prosaïquement, est capable de soulever une foule entière pour une chanson ultra-cachée (Soleil de minuit, en l’occurrence) de son opulent répertoire ? Ne cherchez pas, il n’y a qu’Etienne Daho.

A l’Olympia depuis 1986

Quand dans une autre salle, trois rockers cacochymes étalaient leur cynisme, au diapason de leurs besoins fiscaux, pour une grande célébration du conservatisme yéyé, Daho bouclait ce jeudi un quatrième Olympia en toute légèreté, éternel jeune curieux contre vieilles canailles rétrogrades. L’Olympia, c’est le jardin d’Etienne. Le Boulevard des Capucines (dont il a fait une chanson terrible et poignante, qu’il ne joue pas sur cette tournée), c’est son boulevard de l’aube permanente quand tant d’autres y fermentent leur crépuscule. Il passe juste derrière Mireille Mathieu, les loges devaient encore sentir la naphtaline et la laque de rombière.

En 1986, c’est sur ce fronton que s’alluma pour la première fois son nom en grosses lettres, et c’est à l’intérieur qu’explosa vraiment la Dahomania consécutive à l’album Pop Satori. Vingt-huit automnes plus tard, c’est encore sur l’hymne générique de son disque totem qu’il démarre son show, et de loin sa silhouette ultra-fit donne à croire qu’une machine à remonter le temps nous a reconduit dans les eighties. Le public est aussi fervent qu’à l’époque, certains sont peut-être les enfants des filles qui y laissèrent leurs cordes vocales. Mais très tôt, Daho aligne les titres les plus brûlants de son dernier album (Le Baiser du destin, L’Homme qui marche, En surface…), histoire de ne pas faire dans le trompe-l’œil démago, et si l’essentiel de ses tubes vont y passer (sauf Duel au soleil, Comme un igloo et Mon Manège à moi), ils passent surtout souvent au crash-test d’un groupe impitoyablement rock et en ressortent retaillés 2014.

Un juke-box en surchauffe

De Il ne dira pas, chanson du premier album qui n’a pas pris une ride mais un bon coup de fouet, à L’Invitation joué à tombeau ouvert, du Grand sommeil réveillé aux guitares saturées à Sortir ce soir qui prend enfin toute sa dimension, le juke-box est en permanence en surchauffe. Si le son de l’Olympia reste une énigme (en bas au fond, on entend un bruit sourd de bombardier, en haut celui plus flatteur d’un supersonique qui fait des cercles mais ne se (re)pose que le temps des morceaux lents), l’important c’est ce volontarisme musical voulu par Daho, qui reconnaîtra d’ailleurs dans les remerciements n’avoir jamais été si bien entouré.

Visuellement, l’élégance du gars n’a d’égale que sa culture panoramique, et certains observateurs noteront une ressemblance opportune avec le Isolar II World Tour de Bowie (1978) qui donna l’album live Stage, avec ses panneaux qui clignotent et son beau dispositif lumineux. Edith Fambuena (la guitare de Saudade est son secret exclusif) fait une apparition, Jean-Louis Piérot aussi sur La Peau dure, et les trois miss cheveux lisses de Au Revoir Simone – qui assuraient la première partie – viennent faire du rab dans les chœurs des Chansons de l’innocence, avant que la salle entière ne fasse de même au rappel sur une version a capella de Week-end à Rome.

Le Diskönoir Tour est pile à mi-parcours, il reste encore vingt dates à l’horizon, un double-album live arrivera sous le sapin (tiré des premières pressions à La Cité de la Musique au début de l’été) et Etienne Daho n’a jamais paru aussi heureux. C’est communicatif.

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