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Offensive antitrans : comment les militant·es préparent la riposte

par Faustine Kopiejwski

Publié le 8 mai 2024 à 14h08
Mis à jour le 8 mai 2024 à 14h16

© GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

© Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

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Dimanche 5 mai, plusieurs milliers de personnes se sont réunies dans les rues pour faire front contre la transphobie. Au lendemain de ces mobilisations, nous avons fait le point avec une militante qui se prépare pour la suite.

Un mois après la parution du livre Transmania de Dora Moutot et Marguerite Stern, et pour faire front contre l’offensive antitrans qui entoure sa sortie, plusieurs rassemblements ont été organisés dans toute la France ce dimanche 5 mai. Dire non à la transphobie, protéger et étendre les droits des personnes trans, telles étaient les revendications qui ont rassemblé, d’après les organisateur·ices, 25 000 personnes dans les territoires français et en Belgique. Ces mobilisations, initiées par plusieurs collectifs et militant·es trans, étaient une première étape vers une riposte organisée, contre la vague transphobe orchestrée par la droite réactionnaire et l’extrême-droite, qui ont fait des transidentités leur nouvelle obsession. Nous avons fait le point avec Sasha Yaropolskaya, militante au sein des organisations Du Pain et des roses et Révolution permanente.

Pourquoi avoir organisé ces manifestations ?

Le climat politique dans notre pays est atroce, réactionnaire, notamment contre personnes immigrées, musulmanes, la façon dont est criminalisé et réprimé le mouvement pour la Palestine. S’y ajoute une vraie offensive transphobe à l’échelle législative, politique, médiatique. Des propositions de loi ont été déposées par LR au Sénat et par le RN à l’Assemblée nationale pour faire interdire les transitions aux mineurs. Celle de LR, qui sera examinée le 28 mai, propose de punir les médecins qui accompagnent les enfants de deux ans de prison et d’une amende de 30 000 euros, de soumettre les enfants trans à un contrôle pédopsychiatrique et de rétablir purement et simplement les thérapies de conversion (NDLR: interdites en France depuis 2022).

Quel est l’enjeu pour les camps réactionnaires avec ces propositions de loi ?

Elles leur permettent de dérouler des campagnes politiques, d’intervenir dans les médias et de porter un discours inspiré des droites et extrêmes droites étatsuniennes, européennes, du Royaume Uni ou de la Russie – d’où je viens – à l’égard des personnes trans et plus largement des LGBT. Ces discours présentent les personnes trans comme dangereuses à la fois pour les enfants – avec cette notion de “contagion sociale” -, pour elles-mêmes, comme si elles ne pouvaient pas choisir leur genre et ce qui convient à leur corps, mais aussi pour la société. Cette première pierre législative servira de base pour les prochaines offensives qui auront un contenu encore plus radical. On prend donc cette menace-là très au sérieux et on a décidé de combattre ces attaques avant qu’elles n’atteignent un stade trop avancé.

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Comment vous organisez-vous ?

Les manifestations étaient le premier acte d’un potentiel mouvement qu’on est en train de lancer. En dix jours, nous avons réussi à imposer le 5 mai comme date de mobilisation nationale. C’est totalement inédit pour les luttes trans ; il n’y a jamais eu de dates de mobilisation nationale en dehors de la Journée du souvenir trans (NDLR : le 20 novembre), qui est plutôt une date commémorative. Là, ce sont 50 villes qui se sont mobilisées en France, en Belgique, en Corse, à la Réunion… C’était une mobilisation extraordinaire en termes d’étendue géographique. En termes de participants, si on regarde la marche annuelle ExisTransInter, elle réunit autour de 10 ou 15 000 personnes à Paris en un an de préparation. Là, nous avons réuni en 25 000 personnes en dix jours d’après les chiffres des collectifs organisateurs.

Comment envisagez-vous la suite ?

On s’organise à l’échelle parisienne et à l’échelle nationale. Il existe un cadre à ce niveau-là impulsé autour des signataires d’une tribune que nous avons publiée dans Politis. Nous avons tenu plusieurs réunions par Zoom pour discuter du plan d’action. On pense poursuivre les mobilisations au delà du 5 mai avec une date le 17 mai, qui est la Journée internationale de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Fin mai, les associations trans préparent aussi quelque chose autour de la date d’examen de la loi proposée par LR. En juin, beaucoup de villes organisent des marches des fiertés et l’idée est de pouvoir investir ces marches en leur redonnant le caractère profondément politique qu’elles avaient à leurs débuts, il y a des décennies. Nous voudrions y porter des cortèges qui s’opposent à la fois aux offensives antitrans, mais aussi à l’austérité et à la précarité qu’elle génère et qui touche très largement les personnes trans. L’idée sera de donner une couleur très politique, radicale, révolutionnaire aux marches des fiertés, qui sont issues de révoltes contre les violences policières à Stonewall. Enfin, l’idée est d’animer une campagne politique très ambitieuse, nationale voire internationale, avec la Belgique, la Suisse et d’autres pays d’Europe qui portent la lutte pour les droits trans, et contre l’extrême droite.

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Encore soif de découvertes ? Plongez dans ces lectures complémentaires.Dans la même dynamique, explorez Plainte de SOS homophobie contre les autrices de “Transmania” : “Leur pensée est dangereuse et décadente”.Prolongez votre réflexion avec Législatives 2024: “Les féministes sont au rendez-vous de ce moment historique” selon l’historienne Bibia Pavard.
Dans la même dynamique, explorez Manifs au Liban : “Entre deux slogans féministes, les gens chantent contre l’homophobie”.Un sujet similaire est exploré dans Pride 2024 : “Lorsque l’extrême droite est au pouvoir, ce sont toujours les femmes et les minorités qui trinquent”.

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