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3 min

Jude Ferrari de Maison J. Simone : “Je m’attache à rendre l’absurde chic”

par Nathan Merchadier

Publié le 27 avril 2022 à 17h26
Mis à jour le 27 avril 2022 à 17h26

Jude Ferrari

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Originaire de Neuilly-sur-Seine et passée par Central Saint Martins à Londres, Jude Ferrari est la créatrice d’une marque à suivre de très près : Maison J. Simone.

Après avoir dévoilé quelques collections, remarquées des États-Unis jusqu’au Japon, oscillant entre esthétique kitsch des années 1970 et références décalées en hommage à la pop culture, Jude Ferrari a reçu le parrainage de la marque Swarovski durant sa dernière année d’études à Central Saint Martins.

Et si l’élève modèle aurait bien pu envisager de faire carrière en rejoignant les plus grandes maison de mode, Jude s’est toujours attachée à développer sa propre vision du vêtement, toujours avec une touche d’humour et d’excentricité. Aujourd’hui, elle travaille sur la nouvelle collection de Maison J. Simone, prévue pour l’été 2022, entre son showroom du IIe arrondissement de Paris et son atelier de couture à Boulogne-Billancourt. Rencontre.

Qui se cache derrière la marque Maison J. Simone ?

Jude Ferrari – Je m’appelle Jude, j’ai 26 ans pour encore quelques jours. J’ai fait mes études à Londres à Central Saint Martins. J’ai toujours aimé créer de nouvelles choses. J’ai toujours eu un look un peu décalé dans ma ville natale et je pense qu’une partie de moi aime ce décalage entre mon look et cette ville. En quelques mots, la personne qui se cache derrière la marque Maison J. Simone aime bien s’exprimer avec des vêtements rigolos.

Pour vous, ça veut dire quoi, être créateur·rice de mode en 2022 ?

Je ne sais pas si cela signifie forcément avoir sa propre marque, mais en tout cas, cela veut dire créer des choses qui inspirent et vouloir habiller les autres. Voir ses vêtements portés, c’est un peu la même reconnaissance que de voir ses tableaux exposés pour un·e peintre.

Parlez-nous de ce parrainage avec Swarovski.

C’était pendant ma dernière année à Central Saint Martins. Je leur avais envoyé mon projet de fin d’études pour leur demander un soutien, il m’ont finalement aidée avec des cristaux qu’ils n’utilisaient plus. Cela m’a permis d’apporter une touche très luxueuse à mes vêtements.

Quelle esthétique vous attachez-vous à donner à vos créations ?

J’aime travailler sur des pièces assez raffinées. Je travaille beaucoup avec du Smog – il s’agit d’une couture qui prend du temps à faire. Dans mes collections, il y a toujours un twist d’humour. Pour moi, s’habiller c’est aussi expérimenter, se distinguer. Je m’attache en quelque sorte à rendre l’absurde chic.

Comment décririez-vous vos inspirations ? On ressent notamment une inspiration “cow-boy” dans ta collection Fuego.

Le côté cow-boy revient à chaque fois. J’avais envie de donner un petit côté macho à la femme. La collection Fuego est en quelque sorte un hommage à la Guadalupe, la Vierge Marie mexicaine. Elle est super excentrique, pleine de couleurs. Je suis surtout inspirée par les gens, qu’ils soient fictifs ou non. La première collection que j’ai imaginée était sur mon père, la seconde sur la Vierge Marie, la troisième sur les gens qui se rendent au marché de Neuilly-sur-Seine. C’est vraiment l’humain qui m’inspire.

Quel regard portez-vous sur l’artisanat en tant que jeune créatrice ?

Je pense que c’est l’essence du luxe. Le luxe, ce n’est pas uniquement des vêtements noirs, présentés dans des endroits sombres. Ce n’est pas que des tailleurs. Cela peut aussi être des choses rigolotes, pleines de motifs. Ce qui importe le plus, c’est le côté humain et la manière dont les vêtements ont été conçus. C’est important de prêter attention à un vêtement de la même manière qu’à un bijou. Il faut qu’il raconte une histoire.

Le masque est aujourd’hui devenu un symbole assez fort dans la mode. Qu’est-ce qu’il représente pour vous ?

Au tout début, il représentait un personnage de super-héros, cela n’avait rien à voir avec la politique. C’était pour parler du vêtement qui devient, une fois porté, une sorte de super-pouvoir. Parfois, je l’utilise aussi pour me focaliser sur le vêtement plutôt que sur la mannequin.

Certaines de vos pièces sont issues de l’upcycling. L’idée de “mode responsable” est importante pour vous ?

Il y en a au moins 30 % dans mes collections. Avant,, l’upcycling était vu comme quelque chose d’incompatible avec le fait d’avoir du talent. Aujourd’hui, c’est bien plus valorisé, car les gens ont enfin compris qu’il y avait un message derrière tout ça.

Que pensez-vous de la toute puissance d’Instagram dans le monde de la mode ?

C’est à la fois le paradis et l’enfer. C’est génial car cela peut permettre de se faire connaître. C’est aussi un super outil de travail. Mais d’un autre côté, leur algorithme est tellement compliqué à satisfaire que cela en devient parfois insupportable. Je pense que pour une bonne partie de mes ventes, je suis soumise à ce réseau. Je dois donc continuer à l’utiliser.

i

Si l’univers de Jude Ferrari et sa vision de l’absurde chic vous ont captivé, vous pourriez également être intéressé par l’innovation et la créativité qui se dégagent des jeunes talents de la mode. Découvrez Ce qu’il faut retenir des lauréats du défilé de la HEAD Genève, où de nouveaux créateurs repoussent les limites de l’esthétique contemporaine. Dans un registre tout aussi audacieux, Lucie Jeannot : “La mode green peut être très punk” explore comment la durabilité peut s’allier à une approche rebelle et avant-gardiste. Pour un regard rétrospectif sur une décennie de création, Christine Phung fête 10 ans de création : “J’assume totalement ce qui est encore ma signature” vous plongera dans l’évolution d’une signature unique. Si l’allure et la présence vous intriguent, Tina Kunakey : “C’est la manière dont on arrive qui donne le ton, l’allure” vous offre une perspective sur l’impact de l’apparence. Le mouvement Body Positive est également à l’honneur avec Louise Parent, figure de proue du mouvement Body Positive (mais pas que !), qui défend une vision inclusive et diversifiée de la beauté. Enfin, pour une immersion dans le monde des concours de mode, Festival de Hyères: Marine Serre, notre coup de cœur parmi les finalistes mode vous présente une créatrice qui se distingue par son approche novatrice.

À lire également
  • Ce qu’il faut retenir des lauréats du défilé de la HEAD Genève
  • Lucie Jeannot : “La mode green peut être très punk”
  • Christine Phung fête 10 ans de création : “J’assume totalement ce qui est encore ma signature”
  • Tina Kunakey : “C’est la manière dont on arrive qui donne le ton, l’allure”
  • Louise Parent, figure de proue du mouvement Body Positive (mais pas que !)
  • Festival de Hyères: Marine Serre, notre coup de cœur parmi les finalistes mode
  • créatrice
  • Jude Ferrai
  • Maison J. Simone
  • mode
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