Les Inrocks Les Inrocks
  • Rechercher
  • Recevoir l’agenda de la semaine
  • À la Une
  • Saison des festivals
  • Musique
  • Cinéma
  • Séries
  • Livres
  • Art et Scènes
  • Jeux vidéo
  • Actu
  • Le Magazine
  • Les Suppléments
  • Les Inrocks Radio
  • Les newsletters
  • Le shop
  • Combat
    • Les Inrockuptibles
    • Radio Nova
    • Rock en Seine
    • Rough Trade
  • Archives
  • Le Club Inrocks
  • Tous les Avantages
  • Les radios Combat
    • Les Inrocks Radio
Logo

Les radios Combat

Les Inrocks Radio
Les Inrocks Radio

Les magazines

Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines
Les magazines

Combat

Combat
Combat
Combat
Combat

Rechercher

Dernier numéro

Dernier numéro

Ce podcast est réservé aux abonnés

Accédez à l’intégralité des Inrockuptibles

Abonnez-vous

Vous êtes déjà abonné ?

Connectez-vous
  • Séries

“The Crown”: le délicieux récit d’une prise de pouvoir féministe

par Olivier Joyard

Publié le 4 novembre 2016 à 11h06
Mis à jour le 4 novembre 2016 à 11h06

Alex Bailey/Netflix

  • Partager
  • Partager
  • Envoyer
  • Envoyer
  • COPIER Copié
  • Plus

Le nouveau mastodonte sériel de Netflix raconte avec souffle et légèreté le début du règne d’Elisabeth II. Une “jolly” surprise.

Une couronne pèse probablement trois tonnes. A voir la tête de la frêle reine Elisabeth revêtant l’ornement pour la première fois en 1952, sous les encouragements d’un servant zélé, la pensée nous a traversé l’esprit. Une série historique pèse souvent trois tonnes, elle aussi. Trop d’accent anglais, de mines déconfites pseudo-shakespeariennes et de précieux costumes éclairés en contrejour l’ont souvent confirmé. Mais les miracles existent.

Une étrange légèreté se dégage de The Crown, la saga millionnaire (en budget) proposée par Netflix pour raconter la vie de la femme qui a fêté au printemps dernier ses 90 ans et continue d’arborer d’innombrables coiffes en saluant les foules – mais pas seulement. Dix saisons sont déjà prévues. God save the Queen, vraiment ?

Des manigances avec Winston Churchill

L’amour des séries demande constamment de la nouveauté. Ou plutôt : de la nouveauté, avec ce qu’il faut de déjà-vu pour succomber aisément. Downton Abbey a laissé tomber ses fans depuis presque un an et il se pourrait bien que le substitut made in Britain se trouve là. The Crown en a tous les atours et sans doute plus encore. Rarement a-t-on croisé série plus accueillante.

Dans ses premiers épisodes enlevés, elle raconte comment, après la mort de son père le roi George VI, la jeune Elisabeth a vu le trône du royaume britannique s’ouvrir à elle. On ajoutera de nombreuses intrigues de palais, jalousies familiales, manigances politiques en compagnie du Premier ministre Winston Churchill – joué par un John Lithgow un peu en roue libre, seule vraie faiblesse de l’ensemble à ce jour – et le tableau prend forme.

Le créateur et scénariste unique de The Crown s’appelle Peter Morgan. Pour tout dire, pas forcément un ami de la maison. L’homme a signé les scénarios malins mais pépères de The Queen et du Dernier Roi d’Ecosse qui, au cinéma, donnèrent lieu à des sommets d’académisme bon genre.

Un académisme qui n’est pas complètement absent de la série – Stephen Daldry, l’homme de Billy Elliot, en a réalisé le début – mais se glisse sans effort sous les ors d’une écriture précise, rapide, sachant délimiter son sujet. Loin du pudding redouté, The Crown sait respirer, envoie au spectateur un souffle romanesque plutôt rare. Pour un peu, on se croirait dans un roman russe du XIXe siècle. A moins que nous ne soyons en présence d’un soap historique 100 % dentelle.

Si The Crown séduit malgré l’inénarrable coup de mou de milieu de première saison – après un démarrage riche en événements –, ce n’est pas à cause de la richesse de sa production mais parce qu’elle sait trouver un angle neuf pour aborder un sujet rebattu. Ici, la reine Elisabeth (jouée par la discrète et impressionnante Claire Foy) n’est pas seulement une icône de la culture populaire en devenir, mais d’abord une jeune femme de 25 ans et des poussières à la recherche de la voie qui lui convient. Le pouvoir lui tombe dessus, comme il tombe sur très peu de femmes, et tout l’enjeu consiste pour elle à en tirer une liberté d’action.

Pour employer un terme contemporain et mal traduit en français, la série raconte avec fougue un empowerment, soit la mise en perspective de la capacité d’agir d’une personne appartenant à une minorité. Les meilleures scènes montrent la reine discutant de gré à gré avec des hommes qui, très vite, comprennent qu’ils ne la soumettront pas, y compris son mari. Celui-ci lâche dans le cinquième épisode cette réplique magnifique, un quasi néologisme : “Arrête de me matroniser” (“Stop matronizing me”, référence à “patronizing”, synonyme de condescendance masculine). Le patriarcat n’a qu’à bien se tenir : Elisabeth II est une féministe d’aujourd’hui.

The Crown à partir du 4 novembre sur Netflix

i

Plongez dans l’univers captivant de la royauté et du pouvoir avec une sélection d’articles qui prolongent votre lecture de « The Crown ». Découvrez comment Thomas Jolly : « Shakespeare a inventé le mainstream » explore l’influence durable de Shakespeare sur la culture populaire actuelle. Pour les amateurs de séries historiques, “Versailles” : la nouvelle série de Canal+ convainc-t-elle ? offre un regard sur les intrigues de la cour française. Si l’Angleterre des Tudor vous intrigue, “Wolf Hall”, le charme très discret de la royauté vous plonge dans les subtilités du pouvoir à cette époque. En 2016, la reine d’Angleterre devenait un personnage incontournable de la télévision, comme le souligne Comme la reine d’Angleterre est devenue le meilleur personnage de série de 2016. Enfin, pour une touche de glamour contemporain, explorez Cannes: la grande renaissance de Nicole Kidman, qui met en lumière le retour en force de l’actrice sur la scène internationale.

À lire également
  • Thomas Jolly : « Shakespeare a inventé le mainstream »
  • “Versailles” : la nouvelle série de Canal+ convainc-t-elle ?
  • “Wolf Hall”, le charme très discret de la royauté
  • Comme la reine d’Angleterre est devenue le meilleur personnage de série de 2016
  • Cannes: la grande renaissance de Nicole Kidman
  • Les 6 bandes-annonce ciné et séries à découvrir cette semaine

La rédaction vous recommande

Séries Abonné

“Soleil noir” sur Netflix : Isabelle Adjani en matriarche glaciale dans un thriller provençal creux

Isabelle Adjani
A lire sur img large news
Livres Abonné

Deux romans réédités pour redécouvrir Graham Greene, l’écrivain de la destruction et du nonsense

cafeyn
A lire sur img large news
Cinéma

Le Champs-Élysées Film Festival disparaît après 14 éditions

Champs-Élysées Film Festival
A lire sur img large news
Musique

Le festival Restons Sérieux annonce sa programmation “belle et bizarre”

A lire sur img large news
Arts & Scènes Abonné

Journal de bord d'Avignon 8 juillet 2025 : quelques ratés, un “Canard sauvage” correct et un beau Joris Lacoste

A lire sur img large news
Arts & Scènes Abonné

À quoi ça ressemble une “École idéale”, une exposition des Magasins généraux

A lire sur img large news
Olivier Joyard
Olivier Joyard
Séries

“The Bear” saison 4 : pourquoi le dernier épisode crée la surprise

Les plus lus

Abonné Livres
1.

Deux romans réédités pour redécouvrir Graham Greene, l’écrivain de la destruction et du nonsense

Cinéma
2.

Le Champs-Élysées Film Festival disparaît après 14 éditions

Musique
3.

Le festival Restons Sérieux annonce sa programmation “belle et bizarre”

Abonné Arts & Scènes
4.

Journal de bord d'Avignon 8 juillet 2025 : quelques ratés, un “Canard sauvage” correct et un beau Joris Lacoste

Abonné Arts & Scènes
5.

À quoi ça ressemble une “École idéale”, une exposition des Magasins généraux

logo lesInrocks logo lesInrocks

Recevoir notre newsletter

Dernier numéro

Dernier numéro
Accueil
Recherche

Nos derniers magazines

Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Nos derniers magazines
Voir tous les magazines sur le shop
logo lesInrocks

À la une

  • Les radios Combat
    • Les Inrocks Radio
  • Les magazines
  • Combat

Populaires

Critiques
Vidéos
critique
attitude
cafeyn
société-cheek
culture-cheek
instagram-cheek
jeux-video
#wtf-cheek

À propos

  • Accueil
  • Contact
  • Politique de confidentialité et données personnelles
  • Conditions générales de ventes
  • Le magazine
  • La boutique
  • Les Inrocks radio
  • Archives
  • Mentions légales et CGU
HS French Touch - market
MAG 42
OSZAR »